UAF fournit des services essentiels malgré des difficultés financières

par Sarah RennieTraduit par – Ian Ward2025-06-04

L’organisme communautaire Une Affaire de Famille, basé à Ormstown, joue un rôle clé dans le maintien du tissu social du Haut-Saint-Laurent depuis plus de 30 ans. Cet organisme visionnaire, qui gère plusieurs programmes essentiels, fait actuellement face à des perspectives difficiles, car les subventions gouvernementales et le soutien municipal se sont taris.

« Heureusement, certaines municipalités ont mis tout en œuvre pour nous soutenir du mieux qu’elles peuvent », explique Gabrielle Limoges, directrice d’Une Affaire de Famille, tout en soulignant que de nombreux habitants de la région reconnaissent la valeur du travail de l’organisation.

« Notre mission est vaste, admet Gabrielle Limoges, directrice de l’UAF. L’avantage, c’est que cela nous permet de vraiment répondre aux besoins de chaque membre de la famille, mais cela nécessite une grande variété de programmes et une équipe importante », explique-t-elle, précisant que l’organisation compte actuellement 16 employés à temps plein, qui se déplacent dans tout le Haut-Saint-Laurent pour animer divers programmes.

Dans le domaine de la petite enfance, l’organisme offre plusieurs ateliers et programmes de soutien destinés aux parents de bébés et de jeunes enfants, ainsi que des initiatives parents-enfants et deux services de garde sans rendez-vous à Ormstown et à Saint-Anicet. Une équipe jeunesse coordonne des événements et des activités destinés aux jeunes adultes âgés de 12 à 24 ans.

Enfin, une équipe dédiée aux aînés organise des activités pour les personnes âgées de plus de 50 ans. Les programmes s’adressent tous à des groupes d’âge spécifiques, mais les activités de l’UAF sont toujours intergénérationnelles. Mme Limoges affirme que « tout le monde est toujours le bienvenu. Notre objectif est de créer un réseau social autour de chaque membre de notre communauté », explique-t-elle, soulignant que ses équipes s’efforcent de briser les idées reçues selon lesquelles les organismes communautaires sont destinés aux personnes qui ont de gros problèmes ou des difficultés financières.

« Ce n’est pas le cas ici », dit-elle, tout en reconnaissant que tous les programmes sont accessibles aux clients vulnérables. « C’est ouvert à tous, et nous croyons sincèrement que c’est ce qui fait la richesse de notre organisation, car nous rassemblons des personnes d’horizons très divers ».

Une période difficile

La plupart des programmes gérés par l’UAF sont financés par des subventions ou des programmes externes. Le budget de fonctionnement de base est d’environ 176 000 dollars, ce qui, selon Mme Limoges, n’est pas suffisant pour payer son personnel. La plupart de ses employés travaillent pour l’organisation depuis plus de dix ans. « Ils sont formés et qualifiés, nous essayons donc de leur offrir des salaires compétitifs », explique-t-elle, tout en insistant sur le fait que le travail communautaire est moins bien rémunéré que d’autres domaines, mais qu’elle s’efforce de montrer l’exemple.

« L’une de nos forces est vraiment le sentiment d’appartenance », dit Mme Limoges, soulignant que les membres de l’équipe se voient souvent proposer des emplois dans des écoles et des établissements de santé. « Nous sommes soudés, nous nous amusons et nous nous entraidons. Cela vaut beaucoup en termes de qualité de vie, mais cela a un coût », déplore-t-elle.

Mme Limoges estime avoir rempli au moins 38 demandes de financement pour des projets ponctuels cette année seulement afin de maintenir ses programmes. L’incertitude économique actuelle, conjuguée aux récentes élections fédérales et aux élections municipales à venir, a entraîné une diminution des subventions disponibles cette année. « Nous dépendons de toutes ces sources de financement », dit-elle, soulignant que la situation est indépendante de sa volonté. « À l’heure actuelle, notre déficit se situe à 65 000 dollars », déclare-t-elle, ajoutant que les subventions ne sont pas versées et qu’ils ont perdu le soutien important de la municipalité ou l’organisme est situé.

L’équipe d’Une Affaire de Famille offre des services essentiels à la communauté du Haut-Saint-Laurent grâce à une multitude de programmes et d’activités pour tous les âges. PHOTO Une Affaire de Famille

Ce manque à gagner signifie qu’au moins un poste ne sera pas renouvelé l’année prochaine et qu’un poste vacant ne sera pas pourvu. « Nous avons l’habitude de racler les fonds de tiroir », explique Mme Limoges, qui précise que l’organisation maintient actuellement ses programmes en transférant des fonds provenant des budgets de gestion qui servent normalement à payer les assurances, les honoraires professionnels et les services publics.

« Il y a une limite à ce que nous pouvons faire », déclare Mme Limoges. « Ce n’est pas facile, et cela rend tout le monde inquiet », ajoute-t-elle, précisant qu’elle souhaite faire preuve de transparence sur la situation, mais qu’elle ne veut pas que les employés ou les clients s’inquiètent d’un éventuel retard ou arrêt des programmes.

L’UAF suspend traditionnellement ses activités pendant l’été, les activités devant prendre fin cette année vers le 15 juin. Mme Limoges indique qu’elle et l’équipe de direction s’efforcent de faire en sorte que le personnel puisse profiter de cette pause en sachant que leurs emplois seront assurés en septembre.

En attendant, deux événements de collecte de fonds sont prévus le 7 juin, dont une journée musicale au Gigzz Musique-Resto à Ormstown avec les musiciens locaux Pierre Lachance et Guy David, Dave Hills et Bob Davis, Dan McKell et Barkhouse. L’UAF sera également présente lors des vide-greniers communautaires à l’écocentre de Sainte-Barbe, où elle vendra des hot-dogs, des boissons et des collations afin de garantir la poursuite de son important travail cet automne.


Sainte-Barbe recrute de jeunes artistes pour un projet d’art urbain

par The Gleaner 2025-04-23

La municipalité de Sainte-Barbe a lancé le 11 avril dernier un projet d’art urbain mené par des jeunes, en partenariat avec la bibliothèque municipale Lucie-Benoit et Une Affaire de Famille.

L’objectif est de créer au moins une œuvre d’art urbain permanent dans la municipalité, qui sera intégré à l’aménagement urbain du village.

Le comité jeunesse, composé de jeunes âgés de 12 à 18 ans, est accompagné de Vicky Blouin, coordonnatrice en loisirs, culture et vie communautaire de la municipalité, de l’artiste locale Manon Gauthier et d’Alexandre Marotte, de l’organisme Une Affaire de Famille.

« L’objectif est de s’amuser », déclare Mme Blouin en présentant le concept d’art public au petit groupe réuni dans la bibliothèque. Elle explique que lorsque la municipalité l’avait approchée pour engager un artiste pour le projet, elle avait suggéré de travailler avec les jeunes de la région.

La première réunion du comité de jeunes du projet d’art urbain Sainte-Barbe a eu lieu le 11 avril. PHOTO Sarah Rennie

Des ateliers auront lieu chaque semaine pendant les mois de mai et juin, au cours desquels les participants choisiront un thème pour leur œuvre tout en apprenant différentes techniques artistiques. Le groupe visitera également quelques exemples d’art public dans différentes municipalités afin de s’inspirer.

Une dizaine d’enfants de tout le Haut-Saint-Laurent se sont inscrits pour participer, mais d’autres sont les bienvenus. L’objectif est de présenter le résultat final le 19 juin lors d’un vernissage public et d’une présentation. M. Gauthier a souligné que pour atteindre cet objectif, il faudra « beaucoup de mains ».


Lettre ouverte à la communauté du Haut-Saint-Laurent

On dit souvent : « Ça prend tout un village pour élever un enfant. » Alors pourquoi ne pas aussi dire : « Ça prend toute une communauté pour tisser un filet de sécurité autour de ses habitants ».

Les organismes communautaires comme Une Affaire de Famille sont ce filet. Ils accueillent, soutiennent, écoutent et accompagnent des milliers de personnes de chez nous, particulièrement en période de crise sociale, comme celle que nous vivons présentement. Pourtant, ces mêmes piliers de bienveillance se retrouvent en grande précarité financière. Pourquoi ? Parce que notre monde politique est instable, frileux et souvent paralysé par les échéances électorales.

Et pendant ce temps, des familles, des jeunes, des aînés, des travailleurs et travailleuses d’ici se retrouvent en détresse.

Il faut cesser de croire que les organismes communautaires s’adressent uniquement aux plus vulnérables. Tout le monde peut vivre un moment de fragilité. Patrick et Martine, deux infirmiers, pensaient devoir quitter leur emploi, faute de place en garderie… jusqu’à ce qu’ils découvrent la halte-garderie d’Une Affaire de Famille. Stéphanie, rongée par l’anxiété, a pu retourner travailler après que sa fille ait bénéficié d’un atelier de stimulation du langage. Et Steve, 21 ans, isolé, pensait mettre fin à ses jours avant de trouver un lieu d’appartenance aux Jeudis Sans Limites.

En 2024-2025, 3039 personnes ont bénéficié des services d’Une Affaire de Famille, dont 1219 qui se sont engagées dans un programme régulier. Ce n’est pas marginal : c’est central au bien-être de notre région.

Et pourtant, malgré plus d’une trentaine de demandes de subvention, l’organisme prévoit un manque à gagner de 150 000$ pour 2025-2026. Certains services pourraient ne pas survivre.

Il est temps de créer une alliance durable : entreprises privées, fondations, donateurs réguliers, élus municipaux… votre soutien est essentiel. Un don mensuel, une commandite, un partenariat de service, tout compte.

Puis, soutenir un organisme, ce n’est pas qu’un geste de cœur — c’est aussi stratégiquement intelligent, surtout pour les entreprises et les municipalités. UAF offre des services de garde, des ateliers en entreprise, de l’accompagnement à l’intégration de nouveaux employés issus de l’immigration… sans oublier les avantages fiscaux liés aux dons.

Haut-Saint-Laurent, et si on se levait tous ensemble pour ceux qui, chaque jour, prennent soin de nous ?


Gabrielle Limoges
irectrice générale, Une Affaire de Famille


Une Affaire de Famille présente la région sous différents angles

par Sarah Rennie 2025-01-29

Une Affaire de Famille (UAF) a lancé une série de 24 capsules vidéo mettant en valeur une douzaine de lieux du Haut-Saint-Laurent, qu’ils soient naturels, patrimoniaux ou culturels, et ce, à travers le regard de jeunes résidents et de personnes âgées.

Plus d’une quarantaine de personnes se sont réunies au Centre culturel Barberivain de Sainte-Barbe le 23 janvier dernier pour la première projection des capsules, qui seront diffusées par paires chaque semaine sur les médias sociaux au cours des prochains mois.

La série est le résultat de deux projets distincts, coordonnés par l’organisme à but non lucratif basé à Ormstown, en partenariat avec la maison de production barberivaine Productions du 3 Juin (P3J). Au moins 17 personnes ont participé à la conférence de presse.

Financé dans le cadre d’un appel à projets du ministère de la Culture et des Communications, le projet Solid’Art vise à améliorer la santé mentale des jeunes en brisant l’isolement, en créant des liens intergénérationnels, en renforçant les liens avec la région et le sentiment d’appartenance.

Le projet Territo-Art, financé par le gouvernement du Québec et la MRC du Haut-Saint-Laurent, visait à offrir aux personnes de plus de 50 ans vivant dans la région l’occasion de s’engager dans la culture locale et de découvrir de nouveaux moyens de communication par le biais de réalisations artistiques.

Plus de trente personnes ont participé aux deux projets, qui se sont déroulés sur une année. Les initiatives Sold’Art et Territo’Art comprenaient une série de quatre ateliers intergénérationnels au cours desquels les participants ont discuté des différents lieux, notamment des parcs locaux, des points d’intérêt, des attractions et des activités, ainsi que des histoires et des points de vue qu’ils souhaitaient partager.

 

Plusieurs participants à deux projets d’Une Affaire de Famille en partenariat avec Les Productions du 3 Juin ont pris part au lancement officiel de 24 capsules mettant en valeur une douzaine de lieux du Haut-Saint-Laurent, le 23 janvier dernier au Centre culturel Barberivain de Sainte-Barbe. PHOTO Sarah Rennie

 

Du point de vue de la production, les projets ont été tout aussi collaboratifs. Les participants apparaissent dans les vignettes et étaient également responsables d’une grande partie du travail en coulisses. Ils ont tour à tour joué le rôle d’assistant réalisateur, d’assistant de production, de narrateur, de figurant, d’opérateur de clapet, etc.

Le réalisateur de P3J, Alessandro Cassa, a fourni des conseils professionnels et techniques aux deux groupes, tout en apportant son expertise aux produits finaux. Une attention particulière a été accordée à la création d’un contenu accessible et attrayant conçu spécifiquement pour les plateformes de médias sociaux. Il a décrit sa participation aux projets de collaboration comme l’un des plus grands défis qu’il ait eu à relever au cours de ses 20 ans de carrière.

La directrice de l’UAF, Gabrielle Limoges, s’est déclarée tout aussi ravie des résultats finaux. « Ce projet incarne parfaitement notre mission de renforcer les liens intergénérationnels, dans une perspective inclusive et durable, tout en favorisant une meilleure connaissance du territoire et de ses richesses ».


Une Affaire de Famille fête ses 30 ans à Sainte-Barbe

Une Affaire de Famille a fêté son 30e anniversaire lors d’une gigantesque fête intergénérationnelle et interculturelle au parc municipal de Sainte-Barbe le 25 mai dernier.

L’événement a réuni une brochette exceptionnelle de musiciens, dont Mohamed Keita, qui a animé un atelier de tambour au cours de l’après-midi. Parmi les autres artistes, on comptait Chadi Alhelou de Godmanchester et Jamil Azzaoui de Franklin, ainsi que Aboucar Mané, Karim Cisse, Zaouli, Denis Miron, DJ Milio, Marco Calliari, Jérôme Charlebois et Annie Roy, entre autres.

 

PHOTOS Sarah Rennie

 

Un magicien était sur place, et les enfants ont pu se défouler sur une sélection de jeux gonflables. Un repas hot-dog était offert gratuitement aux visiteurs, et les commanditaires de la célébration, qui s’est poursuivie jusqu’au bout de la nuit, ont offert une foule de gâteries et d’activités.

La directrice d’Une Affaire de Famille, Gabrielle Limoges, s’est dite particulièrement heureuse de voir toutes les familles participer à l’événement, qui visait non seulement à souligner le travail exceptionnel de l’organisation au cours des trois dernières décennies, mais aussi à donner l’occasion aux gens de se réunir, toutes générations et cultures confondues.


Une Affaire de Famille entame une troisième décennie avec un nouveau regard

160th The Gleaner

Une Affaire de Famille fête son trentième anniversaire et une tempête hivernale d’une intensité surprenante n’a pas suffi à empêcher les représentants du réseau d’organismes communautaires du Haut-Saint-Laurent de se déplacer à Franklin pour célébrer l’un des leurs le 4 avril dernier.

La soirée festive a débuté avec l’humoriste Jérémie Larouche, qui a commencé son spectacle par quelques réflexions sur les inconvénients des tempêtes de neige bordéliques du mois d’avril. Une fois la salle apaisée, la directrice générale d’Une Affaire de Famille (UAF), Gabrielle Limoges, s’est adressée à la salle bondée de collègues et de nombreuses personnes qui ont influencé l’organisme au fil des ans.

Mme Limoges, qui s’est jointe à l’organisme en 2006, a parlé avec éloquence de l’histoire de l’organisme et de sa place dans l’évolution du secteur communautaire du Haut-Saint-Laurent. « Trente ans, c’est long, mais c’est passé si vite. Il s’est passé tellement de choses », s’est-elle exclamée, avant de se lancer dans une chronologie des nombreux moments historiques et des différents programmes qui ont permis à UAF de se démarquer des autres organismes axés sur la famille.

 

L’équipe d’Une Affaire de Famille est montée sur scène lors de la célébration du 30e anniversaire de l’organisme le 4 avril à Franklin
PHOTO Sarah Rennie

 

Mme Limoges a ensuite dévoilé un nouveau logo, plus inclusif et unificateur, ainsi qu’une image de marque modernisée. « Il n’a pas été facile de trouver un nouveau logo », a-t-elle admis. L’organisation a évolué, passant d’une organisation axée sur les jeunes familles à une organisation englobant l’ensemble de la famille, et cette notion a été incorporée dans la conception du logo, qui ressemble à un arbre. « Nous sommes une organisation pour tous, bien ancrée dans la communauté », a-t-elle déclaré.

La soirée s’est ensuite terminée en beauté avec la prestation d’Azaf, un chanteur de jazz résidant à Sainte-Barbe.

Une Affaire de Famille organisera également un festival familial intergénérationnel et interculturel pour marquer son 30e anniversaire le 25 mai à Sainte-Barbe. Tous sont invités à y participer afin de souligner cette étape importante pour l’organisme.

 


Je Clic Loisir en Montérégie

Ce Carnaval a été organisé essentiellement afin de remercier tous nos participants qui, pendant la dernière année, ont fait de l’activité physique via le projet BOUGE ! Notons, que le projet BOUGE! avait pour objectif principal de promouvoir l’activité physique en utilisant les lieux et infrastructures accessible gratuitement dans nos belles municipalités. Durant l’année 2022-2023, les différents participants ont pu s’initier au Pickleball à Ormstown, à la pétanque à Howick, au hockey et aux entraînements cardio ici à Ste-Barbe, au cardio-poussette à Franklin, ainsi que plusieurs autres activités durant l’hiver et l’été dernier.

C’est toujours avec l’objectif de bouger que nous avons décidé d’organiser ce Carnaval d’hiver. Nous désirons bouger ensemble, apprécier les joies de l’hiver québécois, démontrer que l’activité physique n’est pas obligée d’être complexe et que l’investissement financier peut être minime parce que le matériel n’est souvent pas nécessaire.

L’équipe d’Une Affaire de Famille aimerait vous remercier pour votre présence aujourd’hui. Nous voulons aussi remercier Alain Billette et la municipalité de Ste-Barbe pour nous avoir si gentiment accueilli. Nous aimerions aussi remercier le ministère de l’Éducation, Loisir et Sport Montérégie et Kino Québec, qui, grâce aux fonds : En Montérégie On Bouge, ont permis à Une Affaire de Famille de vous offrir ce Carnaval d’hiver.

Enfin, Une Affaire de Famille tient spécialement à souligner l’implication de Christian Petelle, Francisca Van Bergen et Justine Roy, qui ont su prendre en charge bénévolement et ont démontré un grand leadership lors des activités durant et surtout après le projet.

UN GRAND MERCI !!!!


Une Affaire de Famille publie un livre pour enfants / Une Affaire de Famille launches a children’s book

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Par une soirée humide d’octobre, une poignée d’enfants accompagnés de leurs parents se sont rassemblés à la Petite Bibliothèque verte de Huntingdon pour écouter une histoire. Cette lecture était particulière, car ces enfants entendaient pour la première fois une histoire qu’ils avaient eux-mêmes créée au cours de la saison estivale.

Au début de l’été, Une Affaire de Famille a proposé le programme « Bouchées Doubles » aux camps de jour du Haut-Saint-Laurent, visant à maintenir les acquis académiques des enfants d’âge scolaire durant l’été en leur permettant d’écrire collectivement un livre d’histoire. Au total, 400 enfants de six camps de jour du Haut-Saint-Laurent (Sainte-Barbe, Saint-Anicet, Huntingdon, Saint-Chrysostome, Franklin et Club de Soccer d’Ormstown) ont été impliqués. L’initiative a été financée par l’Instance régionale de concertation en persévérance scolaire et réussite éducative de la Montérégie (IRCM), un service du ministère de l’Éducation.

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On a damp October night, a handful of children with parents in tow gathered in the Little Green Library in Huntingdon to listen to a story. This reading was special, because these children were listening for the first time to a story that they themselves had created over the summer months.

Earlier this summer, Une Affaire de Famille offered the “Bouchées Doubles” project to the day camps of the Haut-Saint-Laurent. This project sought to maintain academic skills in school-aged children over the summer by enabling them to collectively write a storybook. In total, 400 children from six Haut-Saint-Laurent day camps (Sainte-Barbe, Saint-Anicet, Huntingdon, Saint-Chrysostome, Franklin, and Club de Soccer Ormstown) were involved. The initiative was funded by Instance Régionale de Concertation en Pérséverance Scolaire et Réussite Éducative de la Montérégie (IRCM), a department of the Ministry of Education.

 

Les auteurs montrent avec fierté leurs nouveaux livres en compagnie de l’équipe d’Une Affaire de Famille
The proud authors display their new books along with members of the Une Affaire de Famille team
PHOTO Yvonne Lewis Langlois

Catherine Villeneuve, Mélanie Tardif, Véronique Jodoin et Mélanie Borduas, de l’organisme Une Affaire de Famille, ont eu l’idée du projet. Ensemble, elles ont fait une demande de subvention et ont organisé et mis en œuvre les ateliers d’écriture qui se sont déroulés dans chaque camp de jour. Les enfants ont fait un remue-méninges afin de trouver des idées pour les personnages, les décors et les grandes lignes de l’histoire; des jeux éducatifs ont également été intégrés dans les ateliers. Les plus jeunes ont dessiné leurs idées, tandis que les plus âgés les ont écrites, et à la fin de l’atelier, les enfants ont voté pour les idées qu’ils aimeraient voir dans le livre.

Pour chaque camp, deux ateliers d’écriture ont été organisés. L’histoire a commencé à prendre forme dans une municipalité, puis a été poursuivie par le groupe d’enfants dans la municipalité suivante, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’elle soit achevée, huit semaines après son commencement. Lors d’un troisième atelier, une ébauche de l’histoire a été présentée à chaque groupe. Le résultat final est un livre d’histoire bilingue intitulé Le Royaume de Florenciel – Florenciel’s Kingdom qui raconte les aventures d’un dragon et de ses amis mythiques. Kate L. Duhème, une élève de 17 ans de l’école Arthur-Pigeon, a réalisé les illustrations et le livre a été imprimé à Bureau En Gros.

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Catherine Villeneuve, Mélanie Tardif, Véronique Jodoin, and Mélanie Borduas from Une Affaire de Famille came up with the project idea. Collectively they applied for the grant and organized and executed the writing workshops that were held in each day camp. Children brainstormed ideas for story characters, settings, and a story outline. Educational games were also incorporated into the workshops. Younger children drew their ideas, while older children wrote them down. At the end of the workshop the children voted for the ideas that they would like to have incorporated into the book.

Each camp had two writing workshops. The story began to take shape in one municipality, then was continued by the next group of children in the next municipality, and so on, until its completion eight weeks after it began. At a third workshop, a rough copy of the story was presented to each group. The end result was Le Royaume de Florenciel – Florenciel’s Kingdom, a bilingual story book about a dragon and her mythical friends. Kate L. Duhème, a 17-year-old student at Arthur-Pigeon, did the illustrations, and Bureau En Gros printed the book.

 

Lors du lancement du livre à la Petite Bibliothèque verte enfants et parents ont assisté à la lecture à haute voix du Royaume de Florenciel
At the book launch in The Little Green Library children and parents look on as Florenciels Kingdom is read out loud
PHOTO Yvonne Lewis Langlois

 

Le livre a été lancé à quatre dates différentes au cours du mois d’octobre dans les bibliothèques des municipalités de Saint-Anicet, d’Ormstown, de Sainte-Barbe et de Huntingdon. Les enfants qui ont participé à la rédaction du livre ont été invités à se procurer leur propre exemplaire lors d’un lancement en bibliothèque ou à Une Affaire de Famille. Le livre porte un numéro ISBN et est enregistré à la Bibliothèque nationale.

Lors du lancement du 24 octobre, à la Petite Bibliothèque verte de Huntingdon, les frères Edmund et Alfred Morrissey étaient ravis de recevoir leur exemplaire du livre : « C’est moi qui ai eu l’idée du labyrinthe du laboratoire ! » s’est exclamé fièrement Alfred Morrissey, âgé de 10 ans.

« J’ai trouvé [l’atelier] très amusant. C’était intéressant et comme une surprise parce que je n’étais pas au courant », indique Edmund, âgé de 11 ans. Les deux garçons s’entendent pour dire qu’il s’agit de la meilleure partie du camp.

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The book was launched on four different dates throughout October in libraries in the municipalities of Saint-Anicet, Ormstown, Sainte-Barbe, and Huntingdon. Children who participated in writing the book were invited to pick up their own copies at a library launch or at Une Affaire de Famille. The book has an ISBN number, and it is registered with The National Library.

At the Huntingdon launch on October 24 in the Little Green Library, brothers Edmund and Alfred Morrissey were excited to receive their copy of the book. “The laboratory labyrinth was my idea!” 10-year-old Alfred Morrissey was proud to report.

“I thought that [the workshop] was really fun. It was interesting and a surprise because I didn’t know about it,” 11-year-old Edmund states. Both boys agreed that it was the best part of the camp.

 


Projet d’habitations partagées dans le Haut-Saint-Laurent

Logo

Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

(Photo d’archives)

Un nouveau projet novateur d’habitations partagées est en période d’implantation dans le Haut-Saint-Laurent, en réponse à la crise du logement qui sévit dans la région.

Le projet mis de l’avant par l’organisme Une Affaire de Famille, en collaboration avec le CRESO, Les Habitations des Tisserandes, la CDC du Haut-Saint-Laurent et Maison Russett, vise l’utilisation des espaces inoccupés à l’intérieur de logements existants en les rendant accessibles à des personnes à la recherche d’un toit. Cette initiative offre également une opportunité de briser l’isolement et de partager les coûts entre les personnes accueillantes et accueillies.

« Il y a tellement de personnes qui se sentent seules et qui vivent dans de grandes maisons, pourquoi ne pas utiliser cette ressource inexploitée pour augmenter l’offre de logement dans notre région », note Joanie Gravel, directrice des Habitations des Tisserandes.

Une soirée d’information se tiendra le 14 novembre à 18h au 10, rue Arthur à Ormstown, afin d’expliquer le projet et de répondre aux questions des personnes désirant vivre l’expérience de partager son habitation. Celles-ci sont invitées à réserver leur place en communiquant avec Une Affaire de Famille au 450-829-3782 ou par courriel au uaf.reception@gmail.com.

L’organisme rappelle que la crise du logement touche l’ensemble du Québec, alors qu’à chaque année de plus en plus personnes ont de la difficulté à se trouver un logement sécuritaire et abordable. Les causes de cette crise sont multiples, loyer trop élevé, taux n’inoccupation sous la barre des 2%, baisse de la mise en chantier de nouveaux projets, taux d’intérêt toujours en hausse, etc.

L’initiative des habitations partagées se veut une solution pour répondre à cette problématique.


Habitations partagées : solution à la crise immobilière dans le Haut-Saint-Laurent

INFOSuroit | Suroît et Montérégie-Ouest

 

Publié le 31 octobre 2023

Une Affaire de Famille, en collaboration avec le CRESO, Les Habitations des Tisserandes, la CDC du Haut-Saint-Laurent et Maison Russet, lance un projet novateur d’habitations partagées.

Ce projet vise à résoudre la crise du logement en utilisant des espaces inoccupés à l’intérieur de logements existants et en les rendant accessibles à des personnes à la recherche d’un toit. Cette initiative offre également l’opportunité de briser l’isolement et de partager les coûts entre les personnes accueillantes et accueillies.

« Il y a tellement de personnes qui se sentent seules et qui vivent dans de grandes maisons, pourquoi ne pas utiliser cette ressource inexploitée pour augmenter l’offre de logement dans notre région », mentionne Joanie Gravel, directrice des Habitations des Tisserandes.

Soirée d’information

Une soirée d’information se tiendra le 14 novembre prochain au 10, rue Arthur à Ormstown à 18 h afin d’expliquer le projet et de répondre aux questions des personnes désirant vivre l’expérience de partage d’habitation. Il est nécessaire de réserver sa place en communiquant avec Une Affaire de Famille au 450 829-3782 ou par courriel à uaf.reception@gmail.com.

La problématique du logement affecte chaque année la totalité du territoire québécois, avec un nombre croissant d’individus peinant à dénicher un habitat sûr et économiquement accessible. Cette situation critique résulte de divers facteurs, tels que des loyers exorbitants, un taux de logements vacants inférieur à 2%, une réduction dans l’initiation de nouveaux projets de construction, et des taux d’intérêt en constante augmentation. Toutefois, identifier des solutions adéquates s’avère être une tâche nettement plus complexe.