Opinion : Un éloge des groupes communautaires
Les groupes communautaires sont des forces vives qui émanent de la communauté et qui œuvrent à rendre le monde meilleur pour tous, en offrant des services, des activités, des ressources ou des espaces d’expression à leurs membres ou à leur communauté. Ils sont animés par une vision de solidarité, de participation, de démocratie et de transformation sociale.
Pourtant, il est important de souligner que les groupes communautaires ne sont pas réservés aux personnes à faible revenu ou à des clientèles spécifiques. Au contraire, ils sont ouverts à tous et reflètent la diversité et la richesse du tissu social. Ils sont le fruit de l’engagement et de la créativité des citoyens et des citoyennes qui veulent améliorer leur qualité de vie et celle de leur communauté.
En favorisant la diversité et l’inclusion en accueillant des personnes de tous les âges, origines, cultures, orientations sexuelles et situations socio-économiques, les groupes communautaires permettent la création de liens intergénérationnels et interculturels entre les membres de la communauté, ce qui renforce le sentiment d’appartenance et la solidarité.
Une Affaire de Famille est un exemple d’organisme communautaire qui touche une clientèle 0-101 ans et dont la mission n’est pas dirigée vers un type de problématique spécifique. Ces organismes favorisent la diversité et l’inclusion en accueillant des personnes de tous les âges, origines, cultures, orientations sexuelles et situations socio-économiques. Ils permettent la création de liens intergénérationnels et interculturels entre les membres de la communauté, offrent un espace d’écoute, d’entraide, de soutien et d’orientation pour les personnes qui vivent des difficultés personnelles, familiales ou sociales, et contribuent à la prévention et à la promotion de la santé mentale et physique en proposant des activités variées et adaptées aux besoins et aux intérêts de chacun.
En somme, les groupes communautaires sont des acteurs essentiels du développement social et démocratique de notre société, en offrant des espaces d’engagement, d’apprentissage, de partage et de solidarité, pour toutes les personnes qui souhaitent s’impliquer et contribuer à la création d’un monde plus juste et équitable.
Gabrielle Limoges
Une affaire de famille
Suzanne Vaillancourt, Présidente/ President
Journal The/Le Gleaner 23 mai, 2023 / May 23rd, 2023
Une Affaire de Famille (UAF) a comme mission d’aider les familles du Haut-Saint-Laurent et prend très au sérieux la responsabilité de se déplacer et de couvrir les 1174 kilomètres carrés de la région. La présidente de UAF, Suzanne Vaillancourt, se dit également fière de l’éventail d’âge couvert par ses services : « nous touchons tous les âges, de 0 à 101 ans! »
Tout en s’adaptant aux réalités linguistiques, socio-économiques et rurales de la population qu’il dessert, l’organisme contribue à renforcer les liens familiaux, à briser l’isolement et à enrichir l’expérience parentale en informant, en éduquant les familles, en organisant des activités et en offrant des services. Il collabore également avec d’autres groupes communautaires et individus de la communauté pour soutenir ses membres et encourage l’entraide et la solidarité entre les familles.
Mme Vaillancourt connaît l’importance de l’organisme, ayant elle-même bénéficié de ses services dans des moments difficiles. Sa vision de l’avenir consiste à continuer d’offrir la multitude de services de l’organisme sans avoir à se soucier autant des finances. Elle se dit fière de ce que l’organisation a fait et continue de faire dans la communauté. « Je crois sincèrement que nous pouvons aider n’importe quel membre de la communauté, peu importe ses besoins et le moment où il en a besoin! »
À ceux qui envisagent de donner de leur temps à un organisme communautaire, Mme Vaillancourt dit : « Impliquez-vous, la richesse du bénévolat n’a pas de prix! Vous allez découvrir que vous, ainsi que tous les humains, avez besoin d’une attention, peu importe la raison. »
The mission of Une Affaire de Famille (UAF) is to help families of the Haut-Saint-Laurent, and it takes the responsibility of covering all 1174 square kilometres very seriously. UAF’s president, Suzanne Vaillancourt, says she is also proud of the range of ages their services cover: « We reach all ages, from 0 to 101 years old! »
While adapting to the linguistic, socio-economic, and rural realities of the people its serves, the organization helps to reinforce family bonds, break isolation, and enrich the parenting experience by informing and educating families, organizing activities, and offering services. It also works with other community groups and individuals in the community groups and individuals in the community to help support its members and encourages mutual aid and solidarity between member families. Vaillancourt knows the importance of the organization first-hand, having benefited from the group’s services herself in difficult times. As she looks forward, her vision includes continuing to offer the organization’s multitude of services without having to worry as much about finances. She says she is proud of what the organization has done and continues to do in the community. « I sincerely believe that we can help [any member of the community], no matter what their needs are and when they need it! »
To those considering giving their time to a community organization, Vaillancourt says, « Get involved; the richness of volunteering is priceless! You will discover that you, and all humans, need care and consideration, no matter the reason »
Les propriétaires d’entreprises d’Ormstown se rallient à une nouvelle association
par Sarah Rennie, Traduit par – Ian Ward 2022-11-16
Plus de 40 propriétaires d’entreprises, entrepreneurs, représentants d’organismes communautaires et sans but lucratif se sont réunis dans la salle de conférence Desjardins le 10 novembre dernier pour le lancement officiel de la nouvelle association d’entreprises d’Ormstown. La forte participation reflète le besoin ressenti au sein de la municipalité, exprimé pour la première fois en avril dernier, lorsque les propriétaires d’entreprises se sont réunis pour discuter des défis à surmonter pour l’économie locale, ainsi que de l’importance de se regrouper.
La réunion était dirigée par les membres fondateurs, dont Philippe Besombes, Suzanne Hutchinson, René Gauthier et Catherine Paradis, qui ont partagé la mission et les objectifs de l’organisation : de promouvoir le développement économique d’Ormstown et des environs, d’appuyer, défendre et promouvoir les intérêts des gens d’affaire tout en améliorant la qualité de vie de ses citoyens, dans un cadre financier acceptable et accessible.
M. Besombes a exposé les objectifs, révélant ainsi que le but principal de l’association sera d’accroître la visibilité des entreprises tout en représentant les membres à tous les niveaux du gouvernement. Selon lui, le groupe organisera des activités de réseautage et développera des moyens innovants pour promouvoir les produits et services offerts au sein de la communauté, tout en travaillant ensemble pour trouver des solutions aux problèmes communs tels que la pénurie de main-d’œuvre et l’incertitude causée par une récession imminente.

« Nous voulons positionner Ormstown comme le municipalité centrale qu’il a toujours été », a déclaré M. Besombes, notant qu’une campagne d’adhésion sera bientôt lancée et que les gens pourront y adhérer moyennant une cotisation annuelle de 100 dollars. Il a expliqué qu’il n’y aura pas d’employés et aucun moyen de fournir des services directs ; cependant, l’association fonctionnera comme un centre de référence pour s’assurer que les entreprises de la région puissent obtenir l’aide dont elles ont besoin. Le groupe n’a aucune affiliation politique et favorisera les partenariats et la collaboration avec différents organismes, groupes et niveaux de gouvernement.
La députée de Salaberry-Suroît, Claude DeBellefeuille, la députée de Huntingdon, Carole Mallette, ainsi que le coordonnateur économique régional de la MRC du Haut-Saint-Laurent, Réjean Lampron, la mairesse d’Ormstown, Christine McAleer, le maire de Franklin, Yves Métras, et la conseillère aux entreprises de Services Québec pour cette région, Diane Maheu, ont assisté au lancement.
Mme DeBellefeuille, qui vit à Ormstown depuis plus de 30 ans, s’est adressé à l’assemblée, disant qu’il n’y a rien de plus puissant qu’un groupe de personnes partageant les mêmes idées qui se réunissent. « Nous sortons tout juste d’une période difficile et nous nous dirigeons vers une autre où travailler ensemble devient très important, a-t-elle déclaré. Sans aucune hésitation, vous pouvez compter sur ma collaboration » !
Mme Mallette s’est montrée tout aussi optimiste. « Une entreprise qui réussit ne se fait pas sans réseau », a-t-elle déclaré, notant que l’organisation pourrait jouer un rôle dans la rupture de l’isolement souvent ressenti par les propriétaires d’entreprises et les entrepreneurs. Son enthousiasme a été relayé par M. Lampron et Mme Maheu, qui ont chacun parlé des différents services disponibles.
L’association tiendra sa première assemblée générale en février, au cours de laquelle un conseil d’administration sera officiellement élu, et des objectifs spécifiques seront définis. Une page Facebook sera créée dans les prochains jours pour diffuser les informations sur l’association et les modalités d’adhésion.
Mobilisation et générosité pour la réouverture de l’Express 57

Les images des flammes qui ont détruit le restaurant Express 57 de Ormstown dans la nuit du 26 juillet dernier sont encore fraîches dans la mémoire des habitants et anciens clients de l’établissement. Au beau milieu de la nuit, peu après 3h du matin, les pompiers de Ormstown, aidés par ceux de Franklin, de Huntingdon et de Howick, avait maîtrisé le feu, laissant derrière eux les vestiges carbonisés du restaurant de Claude Gervais, le propriétaire. Ce dernier avait partagé des vidéos remplies d’émotions, qui ont suscité une vive mobilisation de la population locale. En effet, alors que M. Gervais attendait le verdict de ses assurances, une campagne de levée de fond a été organisée rapidement et a récolté près de 10 000 $ afin de remplacer les nombreux objets de collection vintage qui faisaient le charme du restaurant. Madame Gabrielle Limoges, directrice générale de l’organisme Une Affaire de Famille, raconte : « C’est devant une centaine de personnes de la communauté que dans une temperature pratiquement hivernale, Claude Gervais, propriétaire de l’Express 57 à reçu au Verger Hillspring de Franklin, un chèque de 7 305 $. Et il avait déjà reçu préalablement un montant de 1000$ par une citoyenne. Du coup, c’est un montant de 8305$ qu’il a reçu grâce à la campagne “Soutenons l’Express 57!” Puis, une maison de production qui a fait un tournage entre les murs de l’Express il y a quelques temps a décidé de faire un lancement officiel cet automne sur le territoire du Haut-Saint-Laurent, auquel le coût des billets s’ajoutera à cette somme pour tenter d’atteindre l’objectif initial qui était de 10000$ ».
Cet élan de générosité n’a surpris personne; Claude Gervais aide depuis de nombreuses années les organismes de la région, en participant notamment aux nombreuses levées de fonds. Il est donc logique que lorsque le restaurateur s’est retrouvé sans son établissement, qui venait de fêter ses 25 ans, les organismes et citoyens de la région se sont mobilisés à leur tour pour aider M. Gervais. (ID)
Près de 10 000 $ pour l’Express 57 et son look rétro

Dès que les flammes se sont éteintes au restaurant l’Express 57 le 26 juillet, la communauté tissée serrée d’Ormstown a voulu aider le propriétaire dévasté.
« Les citoyens ont eu le réflexe de m’appeler. Depuis 2008 Claude aide les organismes avec de nombreuses levées de fonds et il contribue au mieux-être de la société. C’est le genre d’homme qui veut utiliser le négatif pour en retirer quelque chose de beau et les gens ont voulu lui montrer qu’ils tenaient à lui », lance Gabrielle Limoges, directrice générale d’Une Affaire de Famille.
Au lendemain du sinistre qui a détruit une bonne partie du réputé restaurant d’Ormstown, l’altruiste dame avait été l’une des premières à lever la main et à organiser une campagne de sociofinancement qui a rapporté près de 10 000 $.
La récolte d’une communauté qui s’entraide
Ce sont donc 8305 $ qui ont été récoltés et qui permettront à Claude Gervais de regarnir son restaurant d’objets de collection et rétro qui faisaient la renommée de l’endroit.
« Pour parvenir à ramasser 8305 $, on peut facilement faire le constat que ce n’est pas qu’aux membres de l’organisme que ce lieu de prédilection pour se rassembler en famille ou entre amis manquera. Les gens veulent voir l’Express 57 se relever des flammes et porter à nouveau les couleurs d’autrefois », soutient Gabrielle Limoges.
Le restaurant faisait office de gîtes pour certains programmes de l’organisme et il était grandement apprécié, entre autres à cause de son décor enchanteur, mais aussi en raison de l’accueil chaleureux du propriétaire et de ses employés. « Nous voulions lui montrer à quel point nous voulons à nouveau nous réunir un jour dans cette ambiance vintage. L’argent récolté servira à se relever, retrouver le positif et ce petit bout de musée que tout le monde apprécie », plaide la généreuse dame.
Un restaurant renommé
D’autres organismes ont émis le souhait d’organiser de nouvelles récoltes afin de pouvoir atteindre les 10 000 $. Les fonds déjà recueillis, eux, seront remis à Claude Gervais le 23 septembre au Verger Hillspring et la population est invitée à se joindre à ce rendez-vous afin de célébrer cette campagne de générosité qui a porté ses fruits.
Rappelons qu’au fil des décennies, l’Express 57 a été le théâtre de nombreux tournages cinématographiques. Les personnes intéressées à en savoir plus sont d’ailleurs invitées à participer à l’évènement du 23 septembre.
Une association pour les gens d’affaires à Ormstown
Les commerçants, gens d’affaires, association et OBNL de la municipalité font face à des enjeux et des défis communs dont certains se sont aggravés avec la pandémie.
En avril dernier, plus d’une vingtaine de gens d’affaires et OBNL d’Ormstown ont participé à une première rencontre sur le sujet. La rencontre s’est conclue sur la nécessité de mettre en place une association de gens d’affaires pour Ormstown.
Cette association aura pour but de promouvoir les intérêts des gens d’affaires et la qualité de vie des citoyens d’Ormstown. L’association va développer ses activités en lien et avec la collaboration de la municipalité, de la MRC ainsi que les différents palliers de gouvernement. À ce sujet une rencontre a déjà eu lieu avec Mme McAleer, Mairesse d’Ormstown et certains membres de son équipe. Notez que l’association n’a pas de vocation politique et ne veut pas se substituer à la chambre de commerce existante, mais souhaite mettre en place un regroupement local pour adresser ensemble nos enjeux spécifiques.
Plus concrètement, l’association pourrait organiser des activités de réseautage (conférences, formations, etc.), donner une visibilité aux entreprises afin de les faire connaître auprès de la communauté mais aussi travailler sur des solutions à des problématiques communes comme les enjeux de pénurie de main d’œuvre.
Une rencontre pour définir concrètement les projets de l’association et procéder à sa constitution sera organisée le mercredi 21 septembre à 19h30 à la salle de la Légion royale canadienne 33 rue du Prince-Albert.
Tous les gens d’affaires intéressés et citoyens engagés, sont invités à participer à cette rencontre!
Pour information et confirmer votre présence, vous pouvez communiquer avec Philippe Besombes : pbesombes@outlook.com, René Gauthier : renegauthier1486@hotmail.com, Suzanne Hutchinson : suzannehutchinson0008@gmail.com, ou Gabrielle Limoges : gabrielle.uaf@hotmail.com.
Un incendie détruit le restaurant Express 57 d’Ormstown; Des campagnes sont en cours pour aider le restaurant à retrouver sa gloire d’antan
Les habitants d’Ormstown se sont réveillés le 26 juillet alors qu’une odeur de fumée recouvrait le village. La nouvelle que le restaurant Express 57 avait été la proie des flammes au cours de la nuit s’est répandue presqu’aussi rapidement que le braisier dont l’emblématique commerce à été victime.
Les pompiers ont été appelés sur les lieux vers 2 heures du matin à la suite de rapports de citoyens ainsi que d’un second appel envoyé automatiquement par le centre de la petite enfance (CPE) Abracadabra, voisin de l’Express 57.
Malgré l’intensité des flammes, les pompiers d’Ormstown ainsi que les membres des services d’incendie de Huntingdon, de Howick et de Franklin ont pu contenir l’incendie relativement rapidement, et l’ont maîtrisé à 3 h 30.
L’appartement situé au-dessus du restaurant a subi d’importants dégâts dus à la fumée, et le CPE, qui partage un mur avec le restaurant, a dû fermer pendant plusieurs jours car la fumée avait également pénétré dans le bâtiment.
Le propriétaire du restaurant, Claude Gervais, a affiché sur les médias sociaux plusieurs vidéos émouvantes montrant l’incendie ainsi que les séquelles à l’intérieur de l’ancienne salle à manger, réputée pour son look rétro et ses souvenirs. M. Gervais, qui venait de célébrer le 25e anniversaire du restaurant en 2021, a qualifié l’incendie de pire cauchemar.

La communauté soutient le projet de réouverture
Désormais en attente auprès de sa compagnie d’assurance, Gervais se dit néanmoins décidé. « Nous devons ramener le restaurant », dit-il, en précisant qu’il essaie de se reprendre en main. « C’est ma vie », dit-il en parlant de son restaurant bien-aimé. Il peut également compter sur le soutien de la communauté. Quelques heures après l’incendie, une campagne en ligne a été lancée pour collecter des fonds afin d’aider à couvrir les coûts de remplacement du cachet des antiquités du restaurant.
« Dans chaque communauté, il y a toujours des emblèmes, des monuments distinctifs que l’on chérit particulièrement et, pour la communauté du Haut Saint-Laurent, L’Express 57 fait partie de ces incontournables depuis 26 ans », explique Gabrielle Limoges, directrice d’Une Affaire de Famille.
Elle a lancé la campagne sur la plateforme canadahelps.org avec l’objectif de recueillir 10 000 $ pour aider M. Gervais à se remettre sur pied. En date du 8 août, plus de 6 500 $ ont été versés par des donateurs, notamment des propriétaires d’entreprises locales, des collègues restaurateurs et des clients fidèles. La collecte de fonds se poursuivra jusqu’au 2 septembre et peut être consultée en ligne à l’adresse suivante : https://bit.ly/3bFUq4L.
Une deuxième campagne de collecte de souvenirs a également été lancée par Zoë Gillies, propriétaire d’une entreprise d’Ormstown, qui a affiché un appel aux dons sur les médias sociaux, lequel a été partagé par plus de 500 personnes et a atteint plus de 35 000 personnes en moins de 24 heures.
« Claude a toujours été là quand j’ai lancé mon entreprise. Il a eu un impact énorme dans ma vie, confiait Mme Gillies, qui admet avoir été époustouflée par la réponse. On doit se soutenir mutuellement », dit-elle, tout en précisant que les dons peuvent être déposés pendant les heures d’ouverture de son magasin, Le Grenier de Zoë, où elle stockera les articles jusqu’à ce que M. Gervais soit prêt à les accepter.
Certains membres de la communauté s’efforcent également de restaurer les souvenirs récupérables du restaurant afin qu’ils puissent être rendus quand le restaurant pourra à nouveau ouvrir ses portes.
M. Gervais dit qu’il reçoit quotidiennement des messages de soutien et qu’il est généralement submergé par l’effusion de soutien de la communauté. « Mes clients et les résidents de la vallée sont fantastiques », s’exclame-t-il, tout en admettant que la perte de tant d’antiquités a été particulièrement déchirante. « L’assurance ne couvrira rien de tout cela », déplore-t-il.

Heureux d’être en sécurité
M. Gervais affirme que si la cause exacte de l’incendie fait toujours l’objet d’une enquête, il est reconnaissant que personne n’ait été blessé et surtout que sa mère, qui vit au 3e étage du restaurant, soit toujours là. « Ma mère m’a appelé à 2 heures du matin en disant qu’elle pensait voir de la fumée sur la caméra de sécurité du restaurant », dit-il. M. Gervais est arrivé quelques minutes plus tard, et avec l’aide de sa voisine Patricia Lessard, a réussi à la sauver du bâtiment en feu. « Je pense que c’est ce qui fait que tout se tient », dit-il.
Deuxième édition de l’exposition Mémoire de chaise
C’est à la Salle communautaire de Sainte-Barbe, dans une ambiance de fierté et d’espoir, que se tenait pour une deuxième édition l’exposition Mémoire de chaise. Cette initiative issue du programme Je tisse des liens gagnants, qui vient en aide à des familles qui ont des enfants de 12 ans et moins, vivant dans un contexte difficile, permet aux participants qui le désirent de mettre en image qu’il est toujours possible de redonner vie et grande beauté à quelque chose qui par le passé a été abîmé. Cette année, 11 participants ont choisi d’utiliser le médium de l’art pour extérioriser les prises de conscience qu’ils ont faites à travers leur cheminement dans ce programme.
« Les chaises qu’ils ont créées avec soin, minutie et amour, étaient toutes aussi belles les unes que les autres, chacune empreint d’histoire, d’expérience, de blessures et de secrets, mais aussi d’apprentissage et de leçon de vie importante. L’émotivité dans la salle était palpable, tant dans le public que chez nos artistes. D’autant plus que, toutes les chaises étaient accompagnées d’un petit mot qui portait à la réflexion. C’est donc dans un climat d’amour et de grande solidarité que s’est déroulée cette journée », mentionne Gabrielle Limoges, directrice générale de l’organisme Une Affaire de Famille.
À propos du programme Je tisse des liens gagnants
Le programme Je tisse des liens gagnants existe depuis 2014 sur le territoire du Haut-Saint-Laurent et sa réalisation est possible grâce à un travail acharné fait en complémentarité entre le CISSS de la Montérégie-Ouest, les centres jeunesses et l’organisme à but non lucratif Une Affaire de Famille. Divisé en 5 volets, ce programme offre aux familles : suivis individuels, rencontres de groupes entre parents, activités collectives (familiales ou pour parents seulement), soutien à domicile par des bénévoles pour les parents et soutien financier pour répondre aux besoins des enfants. Au total 35 parents et 80 enfants ont été soutenus par ce programme cette année.
À propos d’Une Affaire de Famille
Consciente de la réalité rurale, culturelle, économique et linguistique qui caractérise le territoire, Une Affaire de Famille s’est donné comme mission d’intégrer cette réalité par des stratégies d’interventions particulières et adaptées. Elles visent à soutenir les parents dans leur rôle, le plus près possible de leur milieu de vie, en créant une structure d’accueil et de rendez-vous, en sollicitant les parents à participer à l’ensemble du processus d’intervention les concernant ; et finalement en stimulant la solidarité, l’entraide et le partenariat entre les familles et leur milieu de vie.
Posté dans: Communautaire, Haut-Saint-Laurent, Nouvelles générales
Une conférence qui a su ouvrir les coeurs

«MISE SUR TOI » & « As-tu dit JE T’AIME»
1 / 7



C’est devant une salle bondée de monde que Gabrielle Limoges, Charles Goudreau et Alexandre Marotte ont pu diffuser leur message d’amour et de solidarité, le 27 mars dernier à l’Express 57 à Ormstown.
À travers leur conférence « MISE SUR TOI ! », qu’ensemble ils ont clôturé la campagne du « JE T’AIME ! » lancée par Claude Gervais, en mémoire de son conjoint Martin Ménard, qui s’était enlevé la vie en mars 2021.
C’est à toute la communauté qu’ils souhaitaient s’adresser, et ça a bien fonctionné. Au total, 104 billets avaient été distribués. Un nombre qui dépassait grandement toutes leurs espérances.
Alors que Mme Limoges transmettait un message d’acceptation de soi et de mise en valeur de son plein potentiel, à partir de son vécu en tant que personne étant venu au monde avec des malformations congénitales aux quatre membres, celle-ci invitait la population à prendre conscience que nous seuls avons le contrôle sur nos façons de percevoir les embuches que la vie peut dresser sur notre chemin.
« Il ne tient qu’à nous de choisir de saisir le positif lorsqu’il se présente devant nous », a écrit Gabrielle Limoges, directrice d’Une Affaire de Famille.
M. Goudreau, de son côté, utilisait son vécu dans la peau d’un transgenre pour nous rappeler l’importance de demander de l’aide lorsque nécessaire, afin de parvenir à voir une lumière au bout du tunnel lorsque tout semble aller de travers.
Puis, M. Marotte nous amenait à garder espoir en nous faisant prendre conscience que, même lorsque tout nous semble terne et sans couleur, tout est possible. Qu’il suffit de se trouver une mission, un objectif de vie pour retrouver notre désir de vivre pleinement les opportunités qui se présentent devant nous.
Du coup, M. Gervais peut être fier de lui, car en équipe ils sont parvenus à faire d’une tragédie, un mouvement positif de solidarité et rassembleur. Aucun spectateur ne semble être resté sur son appétit dimanche après-midi à l’Express 57.
« C’était merveilleux, je ne m’attendais pas à ça. Les spectateurs étaient si proches de leurs émotions! Il a fallu distribuer de boîtes de mouchoirs dans la salle. Tout le monde était réceptif et c’était beau à voir », a déclaré avec enthousiasme Gabrielle Limoges.
La campagne du « JE T’AIME »
C’est suite au décès inattendu d’une personne apprécié de tous dans la municipalité d’Ormstown, que le conjoint du défunt a décidé de donner une perspective plus positive à cette grande perte contre laquelle il se bat tous les jours.
Il a donc fait appel à l’organisme Une Affaire de Famille qui s’est donné comme mission d’être présent dans la communauté dans l’entraide et la solidarité et ensemble, ils ont démarré donc la première édition de la campagne « JE T’AIME».
Pour tout le mois de mars, ils ont invité les gens à se procurer des collants encourageant la population générale à se dire « Je t’aime » le plus souvent possible.
Aux yeux de Claude Gervais, propriétaire de l’Express 57 et citoyen d’Ormstown, un « Je t’aime » bien placé pourrait contribuer à un sentiment de paix intérieur pouvant sauver une vie.
Ces collants ont été distribués dans différents commerces d’Ormstown en échange d’une contribution volontaire.
L’importance de dire « Je t’aime » selon Gabrielle Limoges
« Exprimer son amour envers quelqu’un est en réalité un message très clair qu’on envoie à notre interlocuteur, qu’on reconnaît en nous face à cet individu, une série de sentiments et de valeurs fondamentales qui nous conviennent et que l’on apprécie.
Ce n’est pas seulement de l’affection, c’est aussi du respect, de l’acceptation de l’autre et du soutien face à qui il est. C’est également de venir dire à cette personne qu’elle est importante pour nous!
Dire je t’aime n’est pas bénéfique que pour la personne qui le reçoit. La preuve est faite aujourd’hui que ceux qui expriment plus volontiers leurs sentiments se portent bien mieux que la plupart des gens, qu’ils apportent davantage de bonheur autour d’eux et mènent une vie sociale bien plus enrichissante et épanouie.
Ça fait du bien de dire « Je t’aime », car inconsciemment, on a l’impression d’offrir un cadeau à l’autre ; de faire une différence dans la vie de quelqu’un pour qui on a de l’estime. En plus, le « Je t’aime » relève d’une émotion positive et il a été démontré de nombreuses façons que le positif engendre le positif. On n’a qu’à penser aux répercussions d’un sourire pour comprendre de manière tangible cette affirmation. »
Le « Je t’aime » a aussi un effet sur la santé physique d’un individu.
Aussi particulier que cela puisse paraitre, dire « Je t’aime » est aussi bon pour la santé. Lorsqu’il est répété régulièrement il agit sur le corps comme un véritable mantra puisqu’il émet une vibration à une certaine fréquence qui va avoir un effet positif ressenti .
Il y a plusieurs façons d’aimer les autres et il y a différents types d’amour.
Chaque personne est aimée pour ce qu’elle est et chaque personne est différente. Il y a donc également de nombreuses façons de dire « Je t’aime » et on peut choisir la méthode qui nous convient selon le contexte et le lien que l’on a avec cette personne.
On peut aussi écrire à la personne s’il s’avère difficile de faire les premiers pas.
Exprimer de façon concrète son amour envers une personne est sain, dans la mesure où il n’y a pas d’attente préconçue et que ce soit utilisé de manière authentique.
5 bonnes raisons de dire « Je t’aime »selon Gabrielle Limoges
- C’est bon pour l’estime de soi : La vôtre et celle de la personne à qui vous exprimez cette affection sincère qui vous remplit le cœur.
- Les liens avec la personne à qui on dit « Je t’aime » sont renforcés : En effet, comme l’être humain est complexe, les relations humaines sont elles aussi parfois compliquées.
- Cela évite les regrets : Beaucoup d’individus tiennent pour acquis que les personnes de leur entourage savent combien ils les apprécient… Jusqu’au jour où cette personne disparait de leur vie et là, soudainement, ils remettent cette affirmation en doute. « Savait-elle à quel point je l’aimais ? »
- Cela peut éviter beaucoup de souffrances à quelqu’un qui nous est cher: En effet, ces moments de partage sont riches et remplissent les personnes qui les vivent d’une chaleur qu’ils peuvent emporter avec eux et s’y réchauffer en cas de tristesse.
- C’est bon pour notre société tout entière : Puisque l’amour c’est contagieux et que ça fait partie de ces choses qui se multiplient facilement ; le dire, l’écrire, le chanter, le crier donnera aux personnes à qui vous le dites l’envie d’en faire autant.
L’organisme de bienfaisance Une Affaire de Famille souhaite pouvoir générer dans la société un mouvement contagieux d’amour et de solidarité.
« Ensemble, faisons de notre communauté, un réseau de soutien, solide et fiable ! »
Défi réussi pour Roland Guillon

«On a franchi le 500e kilomètre 5 minutes avant le 24 h, a-t-il lancé fièrement. C’est vraiment incroyable. Je n’y croyais pas. »
Jamais sa route n’a frappé de «mur». Poussé par une adrénaline tellement forte, il a su tenir le coup pour son défi lancé il y a deux ans.
Après avoir rallié les deux extrémités du Canada sur deux roues, le nouveau septuagénaire souhaitait rouler 500 km en une journée. Un défi au nom d’Une Affaire de Famille, un organisme important du Haut-Saint-Laurent.
Même à minuit, un couple muni d’une lanterne le saluait. Nombreux aussi ont été les supporteurs à l’encourager en bordure de la route. Le cycliste a réalisé quatre circuits. Majoritairement dans la région. Guy de Repentigny, qui «connaît toutes les routes et les nids-de-poule», a agi comme encadreur avec Sylvain St-Cyr durant les boucles de jour.
«Le soutien a été extraordinaire, indique celui qui s’accorde un repos mérité. Je remercie aussi les amis et l’équipe extraordinaire qui m’a aidé tout au long de la journée. Une journée magique, je n’en reviens pas encore. »