Une affaire de 500 km

jeudi le 08 juillet 2021
Modifié à 15 h 00 min le 08 juillet 2021
Par Eric Tremblay
Roland Guillon (Photo Journal Saint-François – Archives Pierre Langevin)

Depuis deux ans, Roland Guillon rêve à un nouveau défi cycliste. Après avoir rallié les deux extrémités du Canada sur deux roues, le nouveau septuagénaire souhaite rouler 500 km en une journée. Il le fera dès samedi, au nom d’Une Affaire de Famille, un organisme important du Haut-Saint-Laurent. 

«Je suis un peu fébrile, confie le releveur de défi moins de deux jours avant le départ prévu. C’est un peu fou. Pour mon 70e anniversaire, je voulais faire quelque chose de spécial. »

Jeune, il souhaitait devenir coureur cycliste comme son idole Jacques Anquetil. Un grand champion qu’il considère comme son Guy Lafleur. Mais il a remporté un concours à l’école hôtelière. Qui l’a éventuellement guidé dans une belle carrière, notamment au Domaine de la Templerie à Godmanchester.

La passion du cyclisme a toujours été présente. Même quand celui qui fumait jusqu’à quatre paquets de cigarettes par jour a dû se faire retirer un lobe de poumon.

En 2021, il a déjà 10 000 km dans les mollets. «Dans mon trajet Huntingdon-Vancouver en 2014 on roulait 150 km par jour alors qu’on en faisait 200 par jour en 2018 durant la randonnée Valleyfield-St. John, explique-t-il. Après 300 km par jour, c’est un peu de l’inconnu pour moi.»

Le cycliste prévoit quatre circuits. Majoritairement dans la région. Guy de Repentigny, qui «connaît toutes les routes et les nids-de-poule», agira comme encadreur avec Sylvain St-Cyr durant les boucles de jour.

Roland Guillon se méfie déjà de la chaleur annoncée pour samedi. Mais il entrevoit l’aventure avec une belle sagesse. Si l’objectif est 500 km, le cycliste sait qu’il n’y parviendra peut-être pas. «Si l’objectif n’est pas atteint, je ne serai pas déçu pour autant, assure-t-il. Ma sécurité et ma santé sont primodiales.450 km ou 499 km, j’en serais très satisfait. »

Pour la cause

En 2014, le périple à vélo auquel il avait pris part avait permis d’amasser 25 000 $ pour les organismes Résidence-Elle et le Centre de ressources familiales. Quatre ans plus tard, la route de son équipe vers l’Atlantique a permis de remettre 50 000 $ au Tournant.

Cette fois-ci, c’est à Une Affaire de Famille qu’il a décidé de s’associer. «Je les connais depuis leur ouverture, souligne celui qui roule dans le club cycliste Les 3 Sommets. L’équipe venait pour son souper de Noël à la Templerie. Pendant des années, les lundis, je donnais des repas que l’organisme remettait à des usagers. Et Mme Limoges [Gabrielle – la directrice] est une inspiration. Je savais que la prochaine fois, ce serait à cet organisme que je viendrais en aide. »

La randonnée est plus modeste, mais le coup de pouce n’en est pas moins important. Actuellement, sans grande promotion, déjà plus de 1500 $ aurait été remis à l’organisme qui soutient les communautés dans les 13 municipalités du Haut-Saint-Laurent.

Mais il est possible de donner jusqu’au 1er août. Cette date marquera le point culminant de la Tournée des grands ducs. Lors de ce week-end, des petites entreprises du secteur seront visitées dans un trajet-découverte.

https://www.journalsaint-francois.ca/Une-affaire-de-500-km/


Soutenir le communautaire pour réparer le filet social

En vue de la Journée mondiale pour la justice sociale du 20 février, la Corporation de Développement Communautaire (CDC) du Haut-Saint-Laurent, ses membres et ses partenaires tiennent à rappeler au gouvernement du Québec l’importance d’agir dans le développement de mesures collectives pour l’amélioration des conditions de vie de nos communautés et vers l’atteinte d’une plus grande justice sociale. En vue du prochain budget, ils exhortent donc le gouvernement Legault, de prendre des engagements sérieux pour réaliser la justice sociale et réduire les inégalités.

Avec la crise actuelle, la population n’a jamais eu autant besoin d’un filet social solide et le budget 2021 sera déterminant. Dans la dernière année, les organismes communautaires ont donné beaucoup pour la population du Québec du Haut-Saint-Laurent et le gouvernement doit maintenant redonner à ces organismes. Jamais n’avons-nous autant compté sur le communautaire pour garantir un filet social qu’en ce temps de crise de la COVID-19, alors que ce sont les personnes en situation de vulnérabilité qui sont les plus touchées.

L’appartenance citoyenne que permet les groupes communautaires a favorisé, facilité et stimulé un nombre incalculable d’appels de courtoisie pour prévenir la détresse liée à l’isolement. Une Affaire de Famille, par exemple, a déployé un service estival pour limiter les impacts des fermetures des écoles sur la réussite et la persévérance des jeunes. La Bouffe Additionnelle, de son côté, a redoublé d’efforts, en collaboration avec les partenaires de la table en sécurité alimentaire pour offrir des denrées aux familles qui avaient/ont perdu leur revenu.

Le gouvernement du Québec a les moyens de faire les investissements et poser les actions nécessaires pour améliorer la qualité de vie de la population et garantir la réalisation des droits humains. Il est plus que nécessaire qu’il investisse dans le filet social que représentent les services publics, les programmes sociaux et les organismes communautaires.

Le gouvernement s’apprête d’ailleurs à dévoiler son Plan d’action gouvernemental en matière d’action communautaire (PAGAC), qui est prévu au printemps 2021.  « Il s’agit d’une occasion unique de mettre en place des mesures pour améliorer, à long terme, la situation des organismes communautaires et pour renforcer leur capacité d’agir ». mentionne Anik de Repentigny, adjointe de direction chez Résidence elle et présidente de la CDC du Haut-Saint-Laurent.

« Le milieu communautaire doit être entendu et soutenu. Les organismes communautaires sont des acteurs clés pour la reconstruction du filet social dans le contexte de pandémie. » conclu Gabrielle Limoges, directrice générale chez Une Affaire de Famille.

Remi Pelletier – Directeur Général CDC du Haut-Saint-Laurent


Elle offre des ateliers pour écoliers sur « La force de la différence »

Iris Delagrange

Gabrielle Limoges ne prend pas de détour lorsque questionnée sur ce qui la pousse à aider les autres, au quotidien: « C’est comme si c’était ma mission sur terre! »

Directrice générale depuis 2014 de l’organisme Une Affaire de Famille à Ormstown, Limoges ne se rappelle pas avoir vécu sans ce sentiment de devoir aider. Sa grande force réside dans son optimisme à toute épreuve — ce qu’elle appelle, non sans humour, le “cercle virtueux.” Cette chaîne de positivisme est une sorte de dynamo du bonheur. En s’aidant elle-même, elle aide les autres; et les autres, en retour, lui redonnent de l’amour.

« Un bien-être collectif commence par des individus heureux, » poursuit-elle avec conviction.

Après des études collégiales en sciences humaines et un court passage à l’université, Gabrielle Limoges décide que ce qui la motive le plus, c’est d’être sur le terrain, près des gens. Elle retourne donc à l’école et complète un DEC en éducation spécialisée et décroche son premier emploi comme coordonnatrice pour le camp de jour de Saint-Anicet. Elle a par la suite travaillé avec les jeunes en difficulté, notamment aux prises avec des problèmes de toxicomanie. C’est ensuite comme intervenante que Limoges intègre l’équipe d’Une Affaire de Famille. Après sept années, elle accepte le poste de directrice intérimaire de l’organisme. Depuis juillet 2016, elle occupe ce poste de façon permanente.

 

Gabrielle Limoges démarre une série d’interventions auprès d’enfants d’âge scolaire. PHOTO courtoisie

 

Depuis quelques temps, Limoges se concentre un peu plus sur un autre aspect professionnel qui la passionne: le partage de ses connaissances et principes de vie par le biais d’ateliers, conférences et témoignages de motivation à travers une entité qu’elle a appelé “La force de la différence.” Sur la page Facebook qu’elle gère, Limoges propose aux participants de découvrir la capacité d’adaptation, l’importance de l’attitude positive, la persévérance dans tous les aspects de la vie, ainsi que beaucoup d’autres “outils” pour affronter le monde de manière plus sereine.

Ainsi, et même dans le contexte actuel de pandémie, Limoges démarre cet hiver une série d’interventions auprès d’enfants d’âge scolaire, dans la région.

Le 19 janvier, Limoges écrivait sur sa page Facebook: «Youpi! C’est demain que commence mes animations LA FORCE DE MA DIFFÉRENCE! dans les écoles primaires de la région, avec certains participants de mon groupe J’EMBARQUE! Je dois avouer que j’ai été très surprise de voir la belle réceptivité des écoles, dans le contexte actuel! »

Mercredi le 27 janvier, c’est aux élèves de l’école Notre-Dame Huntingdon qu’elle s’adressera, avec son premier atelier, qui est en réalité, une version légèrement modifiée de la conférence qu’elle offre dans différents milieux depuis une dizaine d’années.

Le 3 février elle sera auprès des élèves de l’école Centrale Saint-Antoine-Abbé, puis le 10 février, ce sera aux élèves de l’école Montpetit à Saint-Chrysostome que la conférence sera présentée. Pour finir la tournée hivernale 2021, les élèves de l’école Notre-Dame-du-Rosaire à Ormstown recevront également Mme Limoges.

https://le-gleaner.com/elle-offre-des-ateliers-pour-ecoliers-sur-la-force-de-la-difference/?fbclid=IwAR3Ci6zPF0KlR4jy6iEn3eRlwVjtUGKvRYDbK–fZmmZJWMAeo4eyjMaL1s

 


La plupart des services communautaires pour les tout-petits maintenus

La plupart des services communautaires pour les tout-petits maintenus · Le Gleaner

Iris Delagrange

L’heure est de nouveau à l’adaptation pour les deux organismes communautaires principaux de la Vallée offrant des services aux jeunes enfants et leurs familles, Une Affaire de Famille (Ormstown) et le Centre de Ressources Familiales (Huntingdon).

Si tous les ateliers et programmes sont maintenus — sauf les services de halte-garderie qui réouvriront le 8 février prochain — il seront donnés virtuellement, comme l’explique Gabrielle Limoges, directrice générale de l’organisme Une Affaire de Famille (UAF) : « Tout ce qui se donnait en présentiel depuis septembre en respectant l’ensemble des mesures sanitaires du gouvernement, sera désormais offert de façon virtuelle.

Les éducatrices des haltes feront un suivi téléphonique auprès des parents pour s’assurer que tout va bien et que personne ne se retrouve en grande détresse, » assure-t-elle. Même son de cloche au Centre de Ressources Familiales (CRF) où les activités n’auront plus lieu en personne mais les différents services de dépannage et de prêt d’équipement seront maintenus, sur rendez-vous. Comme au printemps, le CRF assurera également un suivi auprès des familles inscrites aux différents programmes.

« La joujouthèque, bibliothèque et matériathèque sont disponibles pour les familles. Elles doivent soit appeler au Centre et laisser un message sur le répondeur, ou encore communiquer avec nous via Facebook/Messenger, » explique la directrice, Karène Montpetit.

Ce nouveau confinement n’est pas un aussi gros choc qu’au printemps. Limoges explique que « cela nous demandera une fois de plus une très grande capacité d’adaptation, mais nous avons déjà acquéri beaucoup de compétences dans ce domaine depuis mars dernier, notamment dans la façon d’utiliser les médias sociaux comme moyen d‘interventions et nous sommes confiants que nous réussirons à continuer à soutenir nos familles. »

Les organismes communautaires s’occupant des familles (parfois dans des situations fragiles et précaires) ayant de très jeunes enfants (0-5 ans) sont un lien vital sur le terrain car c’est souvent à travers eux que les personnes dans le besoin sont référées aux bonnes ressources. Lors de la première vague de l’épidémie de COVID-19, les organismes de la région avaient constaté que beaucoup de familles avaient répondu à l’appel lorsqu’ils avaient proposé des ateliers et activités en ligne, même si le présentiel reste le moyen privilégier afin de tisser des liens plus profonds et durables.

Une Affaire de Famille, un organisme à but non-lucratif bien connu du Haut-Saint-Laurent, a vu le jour en 1994. Le Centre de Ressources Familiale existe depuis plus de 30 ans puisqu’il a été fondé en 1985. Ces deux piliers des services aux familles et jeunes enfants doivent souvent se réinventer (financement, adaptation aux nouvelles réalités) et sont gardés en vie grâce à des équipes dévouées et passionnées par leurs métiers.

https://le-gleaner.com/la-plupart-des-services-communautaires-pour-les-tout-petits-maintenus/?fbclid=IwAR28FYkqXcNFL8rdFhRecUR7CwddaiI0adoL8dU1ii51ylAzEPl8Asw61Og


Plus de 600 000 $ pour soutenir les familles de Beauharnois et de Huntingdon

Par Mario Pitre
Plus de 600 000 $ pour soutenir les familles de Beauharnois et de Huntingdon

Les députés Claude Reid (Beauharnois) et Claire IsaBelle (Huntingdon). (Photo : Gracieuseté)

Un investissement supplémentaire de 672 525 $ sur cinq ans est accordé aux organismes communautaires qui soutiennent les familles des circonscriptions de Beauharnois et de Huntingdon afin qu’ils aient les moyens nécessaires pour accomplir leur mission.

Les députés Claude Reid (Beauharnois) et Claire IsaBelle (Huntingdon) en ont fait l’annonce vendredi, au nom du ministre de la Famille, Mathieu Lacombe.

Au total, ce sont 85 M$ sur cinq ans qui sont accordés aux organismes communautaires Famille (OCF) des différentes régions du Québec.

Cette bonification du financement permettra de soutenir plus de 280 organismes avec un financement à la mission de 130 000 $ par année.

« C’est une excellente nouvelle pour les familles de notre région, puisque les organismes locaux qui en bénéficient sont impliqués pour soutenir les parents dans le besoin, mais aussi leurs enfants. Ils auront les moyens de maintenir et bonifier leurs axes de mission, qui, je le rappelle, sont complémentaires », a déclaré le député de Beauharnois Claude Reid.

Pour sa collègue de Huntingdon, Claire IsaBelle, « il est donc important de soutenir nos organismes qui prennent soin de nos familles et qui font de l’excellent travail. Cette aide financière échelonnée sur cinq ans ne peut qu’encourager le développement de projets d’envergure pour mieux soutenir nos familles afin de favoriser une meilleure vitalité sociale, culturelle et économique de chez nous. C’est une excellente nouvelle ! »

Les organismes bénéficiaires
-Entraide pour monoparentales et familles recomposées du Suroît

-La Halte familiale

-L’ABC de la famille

– Action familles Sainte-Martine/Saint-urbain-Premier

-Centre de ressources familiales Haut-Saint-Laurent

-Une Affaire de famille


Une Affaire de Famille veut féliciter les parents

Le 5 juin 2020 à 7 h 47 min

Par Éric Tremblay

Une Affaire de Famille veut féliciter les parents

(Photo : (Photo – pixnio.com))

L’organisme Une Affaire de Famille participe à la première édition de Bravo les parents. Cette campagne, lancée par la Fédération québécoise des organismes communautaires Famille vise à valoriser et féliciter les parents québécois, qui vivent un printemps difficile en raison de la situation actuelle.

Les récentes semaines ont généré un taux de stress élevé. L’organisme qui oeuvre dans le Haut-Saint-Laurent souhaite encourager les pères et les mères qui font preuve d’une grande résilience et d’une capacité d’adaptation durant cette crise. L’initiative unique a pour objectif de valoriser, féliciter et applaudir tous les parents québécois.

« Il nous est apparu comme une évidence pour nous de joindre notre voix à celle de la FQOCF

dans le cadre de cette nouvelle initiative Bravo les parents, mentionne Gabrielle Limoges, directrice générale d’UAF. En tant qu’organisme communautaire famille, nous sommes très enthousiastes à propos de cette campagne, qui souligne les efforts et le dévouement des parents en plus de les encourager à faire de leur mieux, tout en gardant confiance en leurs habilitées parentales. »

Pour rendre hommage aux parents, l’organisme organise des activités sur les réseaux sociaux. Celles-ci se déclinent comme de partager la fierté des bons coups des parents ou souligner le travail d’un organisme, une entreprise ou une personne qui a contribué à faciliter le rôle parental. On utilise le mot-clic #uneaffairedefamille afin que tous ces partages se retrouvent au même endroit.

Le mot-clic #bravolesparents permet aussi de donner un souffle supplémentaire à sa participation. Le site bravolesparents.com permet aussi d’obtenir tous les détails sur cette campagne. Celle-ci est supportée par de nombreuses personnalités, dont Salomé Corbo, Yvon Deschamps, Judi Richards, Marie-Soleil Michon, Marie Grégoire, Denis Coderre et Vincent Leclerc.

Actif cet été

Contrairement à l’habitude, UAF ne fermera pas cet été. L’organisme pourra continuer le suivi auprès de tous ses membres durant la période estivale qui sera marquée par la pandémie.

« Nous voulons demeurer présent pour accompagner les familles du Haut Saint-Laurent à travers toutes les étapes à venir, liées au déconfinement progressif, a exprimé avec fierté Mme Limoges. Nous sommes conscients que toute la situation actuelle demande une grande capacité d’adaptation aux familles. »


Un camp de jour pour la semaine de relâche

Par 4 février 2020

L’organisme Une affaire de famille et la municipalité de Franklin offrent aux citoyens ainsi qu’aux résidants des villes environnantes un camp de jour lors de la semaine de relâche qui se déroulera du 2 au 6 mars prochain.

Afin de faciliter la conciliation famille-travail, Une affaire de famille propose aux enfants âgés de 5 ans et plus. Les heures offertes sont de 9h à 16h. Le coût est de 20$ par jour ou de 75$ pour la semaine. La soirée d’inscription se déroulera le lundi 7 février de 18h à 20h à l’hôtel de ville de Franklin ou directement auprès de l’organisme situé au 19 rue Bridge à Ormstown.

 

LES ACTIVITÉS PROPOSÉES

Lundi 2 mars :  Centre des sciences Imax

Mardi 3 mars : Glissades des pays d’en haut

Mercredi 4 mars : Centre d’activités Woohoo

Jeudi 5 mars :  Ecomuseum de Ste-Anne-de-Bellevue

Vendredi 6 mars : Journée d’activités à Franklin


Des jeunes hockeyeuses redonnent de la couleur à la communauté

Par Denis Bourbonnais
Des jeunes hockeyeuses redonnent de la couleur à la communauté

Les hockeyeuses de l’équipe des Warriors bantam AAA du Lac Saint-Louis ont entouré la directrice de l’organisme «Une affaire de famille» d’Ormstown, Gabrielle Limoges. (Photo : (Photo : gracieuseté) )

COMMUNAUTAIRE.  Des jeunes hockeyeuses de la région ont posé un geste humanitaire d’une générosité exemplaire en aidant un organisme sans but lucratif de la municipalité d’Ormstown à se relever d’une mésaventure survenue l’automne dernier.

Les Warriors bantam AAA du Lac Saint-Louis de la Ligue féminine de hockey élite du Québec (LHEQ) sont venues à la rescousse de l’organisme «Une affaire de famille» dont les locaux ont été lourdement endommagés par une infiltration d’eau au sous-sol ainsi qu’au second étage du bâtiment de la rue Bridge.

Les filles des Warriors bantam AAA ont repeint les murs endommagés par des infiltrations d’eau dans les locaux de la rue Bridge à Ormstown.

Afin d’aider ce groupe communautaire qui soutient de nombreuses familles de la région du Haut-Saint-Laurent depuis 1994, les filles du club de hockey élite ont bien voulu redonner à la communauté en offrant bénévolement de leur temps pour rafraîchir les installations. Les hockeyeuses ont repeint les murs de plusieurs pièces et des corridors en collaboration avec la compagnie PPG par le biais de son programme «Communautés colorées».

Tout en maniant le rouleau et le pinceau, les joueuses de l’entraîneure-chef Alexandra D’Onofrio ont également eu l’opportunité d’assister à une conférence donnée par la directrice de l’organisme «Une affaire de famille», Gabrielle Limoges. Le message portait sur la persévérance, la perception et la capacité d’adaptation des personnes qui vivent avec un handicap.

«Une expérience valorisante et marquante à tous les points de vue pour les porte-couleurs du Lac St-Louis. Leur travail d’équipe a permis de contribuer à revigorer les murs de l’organisme communautaire de la région et du même coup, les 17 hockeyeuses sont reparties grandies par le message livré par Mme Limoges lors de sa présentation sur la force de nos différences», ont validé les responsables de l’équipe féminine de hockey élite.

Ils ont voulu souligner la contribution des hockeyeuses de la structure intégrée féminine des Warriors qui doivent, en plus de leurs activités bénévoles, conjuguer leur horaire où le hockey est présent 6 jours par semaine.

Le travail bénévole des hockeyeuses a été accompli en collaboration avec la compagnie PPG dans le cadre de son programme «Communautés colorées».
Les Warriors bantam AAA du Lac Saint-Louis se démarquent autant par leurs performances sur la patinoire que leur soutien à la communauté.https://www.journalsaint-francois.ca/des-jeunes-hockeyeuses-redonnent-de-la-couleur-a-la-communaute/


Une Affaire de Famille collabore à la politique familiale d’Ormstown

La Municipalité d’Ormstown et l’organisme Une Affaire de Famille ont annoncé le 14 novembre un partenariat dans le but de créer une synergie et un mouvement collaboratif en vue de l’application d’un plan d’action pour les deux prochaines années de la politique familiale de la Municipalité. Le dévoilement de ce partenariat a eu lieu à l’école CVR avec le maire d’Ormstown Jacques Lapierre et la directrice générale d’Une Affaire de Famille, Gabrielle Limoges en présence de Claude DeBellefeuille députée de Salaberry-Suroît et de Marie-Claude Picard, représentante de la députée de Huntingdon Claire IsaBelle.

CDeBellefeuille GLimoges dg UAF JLapierre maire Ormstown et MCPicard photo Lianne_Finnie via UAF

Un des principaux objectifs était de créer un partenariat afin de mandater officiellement Une affaire de famille pour appliquer selon son expertise et son expérience, et grâce à leur grande connaissance du milieu communautaire, les actions de la politique familiale.

« Un partenariat précurseur, et d’avant-garde, permettant d’augmenter l’offre de services à nos citoyens », mentionne le maire Jacques Lapierre.

Il est à noter que l’organisme Une affaire de famille possède l’expertise pour mener à bien un tel mandat. En effet, l’organisme offre une gamme de services terrain visant les 1 à 101 ans et vise une approche orientée vers les besoins des citoyens, et ce à long terme. Pour la Municipalité d’Ormstown, ceci permet de travailler avec les forces vives de son territoire et du milieu, et de collaborer, en concertation, avec ses organismes et citoyens.

Les deux instances souhaitent que ce partenariat puisse créer une synergie et un mouvement collaboratif. Cette association permettra de travailler en collaboration à l’application du plan d’action de la Politique familiale. Rappelons que la politique familiale a été adoptée en 2018 par le Conseil municipal.

La municipalité d’Ormstown, qui compte 3 652 habitants, se concentre depuis quelques années, sur les projets de développement et l’offre de services aux citoyens. L’annonce du 14 novembre était donc un maillage naturel. L’association avec Une affaire de Famille, organisme à but non lucratif qui propose une gamme d’activités, de programmes et de services pour toutes les familles du Haut-Saint-Laurent, allait de soit en vue de mettre à jour la politique familiale.

Une politique familiale pour tous

Soulignons que le plan d’action pensé à l’intention des familles d’Ormstown comporte 21 objectifs et 63 mesures. Chaque mesure se veut le reflet de tous les membres de la communauté et inclus la notion d’accessibilité universelle. Cette politique familiale regroupe 3 grandes orientations, à savoir :

  • Outiller la population pour amplifier son niveau de sécurité ;
  • Outiller la population pour l’accompagner à chaque étape de son évolution ;
  • Outiller la population pour nourrir son réseau social.

La Politique familiale municipale constitue en quelque sorte une vision à long terme et une liste d’actions réalisables qui seront bénéfiques pour toute la population. Plusieurs actions ont d’ailleurs déjà été accomplies au plus grand plaisir des citoyens. La politique peut être consultée sur le site internet de la municipalité www.ormstown.ca.

Le mandat donné par la Municipalité d’Ormstown à Une Affaire de Famille s’étend sur les deux dernières années de l’actuelle politique familiale (2018-2021). Il permettra l’application de certaines des actions inscrites à la Politique familiale. Pour concrétiser la réalisation de ces actions, les deux organisations travaillent actuellement sur les budgets pour aider à mener à bien les services déjà offerts par Une Affaire de Famille et la création de nouveaux outils ou services.

politique familiale Ormstown annonce collaboration municipalite et UAF photo Lianne_Finnie

L’équipe d’Une Affaire de Famille avec le maire d’Ormstown Jacques Lapierre, la députée Claude DeBellefeuille et Marie-Claude Picard, représentante de la députée Claire Isabelle

Spectacles et conférences en activités de financement

En parallèle à la suite de belle annonce de partenariat, l’organisme Une Affaire de Famille avec le support financier de la Municipalité d’Ormstown a décidé d’offrir à la population du Haut-Saint-Laurent, une petite pièce de théâtre à saveur humoristique, sur les réalités crues et parfois déroutantes de la parentalité. Le spectacle Mon ventre : ad nauseam mis en scène par la comédienne Marie-Hélène Thibault (connue pour ses rôles dans Catherine et les Étoiles filantes) a été présenté devant plus de 140 personnes.

Ce spectacle humoristique marquait donc le début d’une série de soirées thématiques (spectacles et conférences) dans le cadre d’activités de financement de l’organisme Une Affaire de Famille.

Notons que l’organisme est reconnu par CanaDon et qu’un reçu d’impôt sera remis pour le montant de chaque billet vendu lors de ces activités. La population sera donc mise à contribution, la collaboration de chaque citoyen étant nécessaire pour la réussite du projet, mais surtout pour son appropriation par le milieu.

Pour en savoir plus sur Une Affaire de Famille, consultez la page Facebook Une Affaire de Famille.


Gabrielle Limoges, le sourire de la persévérance

samedi le 02 février 2019

Née avec une malformation congénitale, Gabrielle Limoges est consciente qu’elle suscite des questionnements chez les gens. Aussi a-t-elle accepté de participer à la série documentaire «Ça ne se demande pas», diffusée sur la chaîne AMI-télé. Lancée en Australie à l’origine, cette série offre l’occasion à des personnes vivant avec divers handicap de répondre à des questions anonymes provenant du public; des questions tantôt naïves, tantôt osées. Trois de ses participants ont d’ailleurs pris part à l’émission Tout le Monde en Parle, le dimanche 27 janvier. Approchée elle aussi pour prendre part à cette série, Gabrielle Limoges a facilement franchi les étapes de sélection. Son sourire et son attitude positive n’y sont pas étrangers. En entrevue aux locaux de l’organisme Une Affaire de Famille à Ormstown, qu’elle dirige depuis 5 ans, elle mentionne toutefois que les questions qu’on lui a adressées lui étaient plutôt familières. «Je fais des conférences depuis longtemps dans des écoles, il n’y avait donc aucune question à laquelle je n’avais pas déjà répondu, affirme en riant la résidente de Hinchinbrooke. Les enfants n’ont pas de filtre et vont souvent très loin dans leurs questions, mais ça ne me dérange pas de leur répondre. J’en profite pour leur parler de persévérance, de motivation, de positivisme en leur rappelant qu’il y a toujours deux côtés à une médaille.»https://www.journalsaint-francois.ca/gabrielle-limoges-le-sourire-de-la-perseverance/