Une Affaire de Famille publie un livre pour enfants / Une Affaire de Famille launches a children’s book

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Par une soirée humide d’octobre, une poignée d’enfants accompagnés de leurs parents se sont rassemblés à la Petite Bibliothèque verte de Huntingdon pour écouter une histoire. Cette lecture était particulière, car ces enfants entendaient pour la première fois une histoire qu’ils avaient eux-mêmes créée au cours de la saison estivale.

Au début de l’été, Une Affaire de Famille a proposé le programme « Bouchées Doubles » aux camps de jour du Haut-Saint-Laurent, visant à maintenir les acquis académiques des enfants d’âge scolaire durant l’été en leur permettant d’écrire collectivement un livre d’histoire. Au total, 400 enfants de six camps de jour du Haut-Saint-Laurent (Sainte-Barbe, Saint-Anicet, Huntingdon, Saint-Chrysostome, Franklin et Club de Soccer d’Ormstown) ont été impliqués. L’initiative a été financée par l’Instance régionale de concertation en persévérance scolaire et réussite éducative de la Montérégie (IRCM), un service du ministère de l’Éducation.

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On a damp October night, a handful of children with parents in tow gathered in the Little Green Library in Huntingdon to listen to a story. This reading was special, because these children were listening for the first time to a story that they themselves had created over the summer months.

Earlier this summer, Une Affaire de Famille offered the “Bouchées Doubles” project to the day camps of the Haut-Saint-Laurent. This project sought to maintain academic skills in school-aged children over the summer by enabling them to collectively write a storybook. In total, 400 children from six Haut-Saint-Laurent day camps (Sainte-Barbe, Saint-Anicet, Huntingdon, Saint-Chrysostome, Franklin, and Club de Soccer Ormstown) were involved. The initiative was funded by Instance Régionale de Concertation en Pérséverance Scolaire et Réussite Éducative de la Montérégie (IRCM), a department of the Ministry of Education.

 

Les auteurs montrent avec fierté leurs nouveaux livres en compagnie de l’équipe d’Une Affaire de Famille
The proud authors display their new books along with members of the Une Affaire de Famille team
PHOTO Yvonne Lewis Langlois

Catherine Villeneuve, Mélanie Tardif, Véronique Jodoin et Mélanie Borduas, de l’organisme Une Affaire de Famille, ont eu l’idée du projet. Ensemble, elles ont fait une demande de subvention et ont organisé et mis en œuvre les ateliers d’écriture qui se sont déroulés dans chaque camp de jour. Les enfants ont fait un remue-méninges afin de trouver des idées pour les personnages, les décors et les grandes lignes de l’histoire; des jeux éducatifs ont également été intégrés dans les ateliers. Les plus jeunes ont dessiné leurs idées, tandis que les plus âgés les ont écrites, et à la fin de l’atelier, les enfants ont voté pour les idées qu’ils aimeraient voir dans le livre.

Pour chaque camp, deux ateliers d’écriture ont été organisés. L’histoire a commencé à prendre forme dans une municipalité, puis a été poursuivie par le groupe d’enfants dans la municipalité suivante, et ainsi de suite, jusqu’à ce qu’elle soit achevée, huit semaines après son commencement. Lors d’un troisième atelier, une ébauche de l’histoire a été présentée à chaque groupe. Le résultat final est un livre d’histoire bilingue intitulé Le Royaume de Florenciel – Florenciel’s Kingdom qui raconte les aventures d’un dragon et de ses amis mythiques. Kate L. Duhème, une élève de 17 ans de l’école Arthur-Pigeon, a réalisé les illustrations et le livre a été imprimé à Bureau En Gros.

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Catherine Villeneuve, Mélanie Tardif, Véronique Jodoin, and Mélanie Borduas from Une Affaire de Famille came up with the project idea. Collectively they applied for the grant and organized and executed the writing workshops that were held in each day camp. Children brainstormed ideas for story characters, settings, and a story outline. Educational games were also incorporated into the workshops. Younger children drew their ideas, while older children wrote them down. At the end of the workshop the children voted for the ideas that they would like to have incorporated into the book.

Each camp had two writing workshops. The story began to take shape in one municipality, then was continued by the next group of children in the next municipality, and so on, until its completion eight weeks after it began. At a third workshop, a rough copy of the story was presented to each group. The end result was Le Royaume de Florenciel – Florenciel’s Kingdom, a bilingual story book about a dragon and her mythical friends. Kate L. Duhème, a 17-year-old student at Arthur-Pigeon, did the illustrations, and Bureau En Gros printed the book.

 

Lors du lancement du livre à la Petite Bibliothèque verte enfants et parents ont assisté à la lecture à haute voix du Royaume de Florenciel
At the book launch in The Little Green Library children and parents look on as Florenciels Kingdom is read out loud
PHOTO Yvonne Lewis Langlois

 

Le livre a été lancé à quatre dates différentes au cours du mois d’octobre dans les bibliothèques des municipalités de Saint-Anicet, d’Ormstown, de Sainte-Barbe et de Huntingdon. Les enfants qui ont participé à la rédaction du livre ont été invités à se procurer leur propre exemplaire lors d’un lancement en bibliothèque ou à Une Affaire de Famille. Le livre porte un numéro ISBN et est enregistré à la Bibliothèque nationale.

Lors du lancement du 24 octobre, à la Petite Bibliothèque verte de Huntingdon, les frères Edmund et Alfred Morrissey étaient ravis de recevoir leur exemplaire du livre : « C’est moi qui ai eu l’idée du labyrinthe du laboratoire ! » s’est exclamé fièrement Alfred Morrissey, âgé de 10 ans.

« J’ai trouvé [l’atelier] très amusant. C’était intéressant et comme une surprise parce que je n’étais pas au courant », indique Edmund, âgé de 11 ans. Les deux garçons s’entendent pour dire qu’il s’agit de la meilleure partie du camp.

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The book was launched on four different dates throughout October in libraries in the municipalities of Saint-Anicet, Ormstown, Sainte-Barbe, and Huntingdon. Children who participated in writing the book were invited to pick up their own copies at a library launch or at Une Affaire de Famille. The book has an ISBN number, and it is registered with The National Library.

At the Huntingdon launch on October 24 in the Little Green Library, brothers Edmund and Alfred Morrissey were excited to receive their copy of the book. “The laboratory labyrinth was my idea!” 10-year-old Alfred Morrissey was proud to report.

“I thought that [the workshop] was really fun. It was interesting and a surprise because I didn’t know about it,” 11-year-old Edmund states. Both boys agreed that it was the best part of the camp.

 


Projet d’habitations partagées dans le Haut-Saint-Laurent

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Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

(Photo d’archives)

Un nouveau projet novateur d’habitations partagées est en période d’implantation dans le Haut-Saint-Laurent, en réponse à la crise du logement qui sévit dans la région.

Le projet mis de l’avant par l’organisme Une Affaire de Famille, en collaboration avec le CRESO, Les Habitations des Tisserandes, la CDC du Haut-Saint-Laurent et Maison Russett, vise l’utilisation des espaces inoccupés à l’intérieur de logements existants en les rendant accessibles à des personnes à la recherche d’un toit. Cette initiative offre également une opportunité de briser l’isolement et de partager les coûts entre les personnes accueillantes et accueillies.

« Il y a tellement de personnes qui se sentent seules et qui vivent dans de grandes maisons, pourquoi ne pas utiliser cette ressource inexploitée pour augmenter l’offre de logement dans notre région », note Joanie Gravel, directrice des Habitations des Tisserandes.

Une soirée d’information se tiendra le 14 novembre à 18h au 10, rue Arthur à Ormstown, afin d’expliquer le projet et de répondre aux questions des personnes désirant vivre l’expérience de partager son habitation. Celles-ci sont invitées à réserver leur place en communiquant avec Une Affaire de Famille au 450-829-3782 ou par courriel au uaf.reception@gmail.com.

L’organisme rappelle que la crise du logement touche l’ensemble du Québec, alors qu’à chaque année de plus en plus personnes ont de la difficulté à se trouver un logement sécuritaire et abordable. Les causes de cette crise sont multiples, loyer trop élevé, taux n’inoccupation sous la barre des 2%, baisse de la mise en chantier de nouveaux projets, taux d’intérêt toujours en hausse, etc.

L’initiative des habitations partagées se veut une solution pour répondre à cette problématique.


Habitations partagées : solution à la crise immobilière dans le Haut-Saint-Laurent

INFOSuroit | Suroît et Montérégie-Ouest

 

Publié le 31 octobre 2023

Une Affaire de Famille, en collaboration avec le CRESO, Les Habitations des Tisserandes, la CDC du Haut-Saint-Laurent et Maison Russet, lance un projet novateur d’habitations partagées.

Ce projet vise à résoudre la crise du logement en utilisant des espaces inoccupés à l’intérieur de logements existants et en les rendant accessibles à des personnes à la recherche d’un toit. Cette initiative offre également l’opportunité de briser l’isolement et de partager les coûts entre les personnes accueillantes et accueillies.

« Il y a tellement de personnes qui se sentent seules et qui vivent dans de grandes maisons, pourquoi ne pas utiliser cette ressource inexploitée pour augmenter l’offre de logement dans notre région », mentionne Joanie Gravel, directrice des Habitations des Tisserandes.

Soirée d’information

Une soirée d’information se tiendra le 14 novembre prochain au 10, rue Arthur à Ormstown à 18 h afin d’expliquer le projet et de répondre aux questions des personnes désirant vivre l’expérience de partage d’habitation. Il est nécessaire de réserver sa place en communiquant avec Une Affaire de Famille au 450 829-3782 ou par courriel à uaf.reception@gmail.com.

La problématique du logement affecte chaque année la totalité du territoire québécois, avec un nombre croissant d’individus peinant à dénicher un habitat sûr et économiquement accessible. Cette situation critique résulte de divers facteurs, tels que des loyers exorbitants, un taux de logements vacants inférieur à 2%, une réduction dans l’initiation de nouveaux projets de construction, et des taux d’intérêt en constante augmentation. Toutefois, identifier des solutions adéquates s’avère être une tâche nettement plus complexe.

 


Opinion : Un éloge des groupes communautaires

Les groupes communautaires sont des forces vives qui émanent de la communauté et qui œuvrent à rendre le monde meilleur pour tous, en offrant des services, des activités, des ressources ou des espaces d’expression à leurs membres ou à leur communauté. Ils sont animés par une vision de solidarité, de participation, de démocratie et de transformation sociale.

Pourtant, il est important de souligner que les groupes communautaires ne sont pas réservés aux personnes à faible revenu ou à des clientèles spécifiques. Au contraire, ils sont ouverts à tous et reflètent la diversité et la richesse du tissu social. Ils sont le fruit de l’engagement et de la créativité des citoyens et des citoyennes qui veulent améliorer leur qualité de vie et celle de leur communauté.

En favorisant la diversité et l’inclusion en accueillant des personnes de tous les âges, origines, cultures, orientations sexuelles et situations socio-économiques, les groupes communautaires permettent la création de liens intergénérationnels et interculturels entre les membres de la communauté, ce qui renforce le sentiment d’appartenance et la solidarité.

Une Affaire de Famille est un exemple d’organisme communautaire qui touche une clientèle 0-101 ans et dont la mission n’est pas dirigée vers un type de problématique spécifique. Ces organismes favorisent la diversité et l’inclusion en accueillant des personnes de tous les âges, origines, cultures, orientations sexuelles et situations socio-économiques. Ils permettent la création de liens intergénérationnels et interculturels entre les membres de la communauté, offrent un espace d’écoute, d’entraide, de soutien et d’orientation pour les personnes qui vivent des difficultés personnelles, familiales ou sociales, et contribuent à la prévention et à la promotion de la santé mentale et physique en proposant des activités variées et adaptées aux besoins et aux intérêts de chacun.

En somme, les groupes communautaires sont des acteurs essentiels du développement social et démocratique de notre société, en offrant des espaces d’engagement, d’apprentissage, de partage et de solidarité, pour toutes les personnes qui souhaitent s’impliquer et contribuer à la création d’un monde plus juste et équitable.

Gabrielle Limoges
Une affaire de famille


Suzanne Vaillancourt, Présidente/ President

Journal The/Le Gleaner       23 mai, 2023 / May 23rd, 2023

Une Affaire de Famille (UAF) a comme mission d’aider les familles du Haut-Saint-Laurent et prend très au sérieux la responsabilité de se déplacer et de couvrir les 1174 kilomètres carrés de la région. La présidente de UAF, Suzanne Vaillancourt, se dit également fière de l’éventail d’âge couvert par ses services : « nous touchons tous les âges, de 0 à 101 ans! »

Tout en s’adaptant aux réalités linguistiques, socio-économiques et rurales de la population qu’il dessert, l’organisme contribue à renforcer les liens familiaux, à briser l’isolement et à enrichir l’expérience parentale en informant, en éduquant les familles, en organisant des activités et en offrant des services. Il collabore également avec d’autres groupes communautaires et individus de la communauté pour soutenir ses membres et encourage l’entraide et la solidarité entre les familles.

Mme Vaillancourt connaît l’importance de l’organisme, ayant elle-même bénéficié de ses services dans des moments difficiles. Sa vision de l’avenir consiste à continuer d’offrir la multitude de services de l’organisme sans avoir à se soucier autant des finances. Elle se dit fière de ce que l’organisation a fait et continue de faire dans la communauté. « Je crois sincèrement que nous pouvons aider n’importe quel membre de la communauté, peu importe ses besoins et le moment où il en a besoin! »

À ceux qui envisagent de donner de leur temps à un organisme communautaire, Mme Vaillancourt dit : « Impliquez-vous, la richesse du bénévolat n’a pas de prix! Vous allez découvrir que vous, ainsi que tous les humains, avez besoin d’une attention, peu importe la raison. »

 

The mission of Une Affaire de Famille (UAF) is to help families of the Haut-Saint-Laurent, and it takes the responsibility of covering all 1174 square kilometres very seriously. UAF’s president, Suzanne Vaillancourt, says she is also proud of the range of ages their services cover: « We reach all ages, from 0 to 101 years old! »

While adapting to the linguistic, socio-economic, and rural realities of the people its serves, the organization helps to reinforce family bonds, break isolation, and enrich the parenting experience by informing and educating families, organizing activities, and offering services. It also works with other community groups and individuals in the community groups and individuals in the community to help support its members and encourages mutual aid and solidarity between member families. Vaillancourt knows the importance of the organization first-hand, having benefited from the group’s services herself in difficult times. As she looks forward, her vision includes continuing to offer the organization’s multitude of services without having to worry as much about finances. She says she is proud of what the organization has done and continues to do in the community. « I sincerely believe that we can help [any member of the community], no matter what their needs are and when they need it! »

To those considering giving their time to a community organization, Vaillancourt says, « Get involved; the richness of volunteering is priceless! You will discover that you, and all humans, need care and consideration, no matter the reason »


Les propriétaires d’entreprises d’Ormstown se rallient à une nouvelle association

par Sarah Rennie, Traduit par – Ian Ward 2022-11-16

Plus de 40 propriétaires d’entreprises, entrepreneurs, représentants d’organismes communautaires et sans but lucratif se sont réunis dans la salle de conférence Desjardins le 10 novembre dernier pour le lancement officiel de la nouvelle association d’entreprises d’Ormstown. La forte participation reflète le besoin ressenti au sein de la municipalité, exprimé pour la première fois en avril dernier, lorsque les propriétaires d’entreprises se sont réunis pour discuter des défis à surmonter pour l’économie locale, ainsi que de l’importance de se regrouper.

La réunion était dirigée par les membres fondateurs, dont Philippe Besombes, Suzanne Hutchinson, René Gauthier et Catherine Paradis, qui ont partagé la mission et les objectifs de l’organisation : de promouvoir le développement économique d’Ormstown et des environs, d’appuyer, défendre et promouvoir les intérêts des gens d’affaire tout en améliorant la qualité de vie de ses citoyens, dans un cadre financier acceptable et accessible.

M. Besombes a exposé les objectifs, révélant ainsi que le but principal de l’association sera d’accroître la visibilité des entreprises tout en représentant les membres à tous les niveaux du gouvernement. Selon lui, le groupe organisera des activités de réseautage et développera des moyens innovants pour promouvoir les produits et services offerts au sein de la communauté, tout en travaillant ensemble pour trouver des solutions aux problèmes communs tels que la pénurie de main-d’œuvre et l’incertitude causée par une récession imminente.

 

Group of adult standing in front of a wall that has a geometric design on it.
Les membres fondateurs de la nouvelle association daffaires dOrmstown dont René Gauthier Catherine Paradis Suzanne Hutchinson Gabrielle Limoges et Philippe Besombes ont participé au lancement officiel le 10 novembre dernier en compagnie des la députées Carole Malette et Claude DeBellefeuille PHOTO Sarah Rennie

 

« Nous voulons positionner Ormstown comme le municipalité centrale qu’il a toujours été », a déclaré M. Besombes, notant qu’une campagne d’adhésion sera bientôt lancée et que les gens pourront y adhérer moyennant une cotisation annuelle de 100 dollars. Il a expliqué qu’il n’y aura pas d’employés et aucun moyen de fournir des services directs ; cependant, l’association fonctionnera comme un centre de référence pour s’assurer que les entreprises de la région puissent obtenir l’aide dont elles ont besoin. Le groupe n’a aucune affiliation politique et favorisera les partenariats et la collaboration avec différents organismes, groupes et niveaux de gouvernement.

La députée de Salaberry-Suroît, Claude DeBellefeuille, la députée de Huntingdon, Carole Mallette, ainsi que le coordonnateur économique régional de la MRC du Haut-Saint-Laurent, Réjean Lampron, la mairesse d’Ormstown, Christine McAleer, le maire de Franklin, Yves Métras, et la conseillère aux entreprises de Services Québec pour cette région, Diane Maheu, ont assisté au lancement.

Mme DeBellefeuille, qui vit à Ormstown depuis plus de 30 ans, s’est adressé à l’assemblée, disant qu’il n’y a rien de plus puissant qu’un groupe de personnes partageant les mêmes idées qui se réunissent. « Nous sortons tout juste d’une période difficile et nous nous dirigeons vers une autre où travailler ensemble devient très important, a-t-elle déclaré. Sans aucune hésitation, vous pouvez compter sur ma collaboration » !

Mme Mallette s’est montrée tout aussi optimiste. « Une entreprise qui réussit ne se fait pas sans réseau », a-t-elle déclaré, notant que l’organisation pourrait jouer un rôle dans la rupture de l’isolement souvent ressenti par les propriétaires d’entreprises et les entrepreneurs. Son enthousiasme a été relayé par M. Lampron et Mme Maheu, qui ont chacun parlé des différents services disponibles.

L’association tiendra sa première assemblée générale en février, au cours de laquelle un conseil d’administration sera officiellement élu, et des objectifs spécifiques seront définis. Une page Facebook sera créée dans les prochains jours pour diffuser les informations sur l’association et les modalités d’adhésion.


Mobilisation et générosité pour la réouverture de l’Express 57

Large group of adults and children standing in corn field
PHOTO Gabrielle Limoges

Les images des flammes qui ont détruit le restaurant Express 57 de Ormstown dans la nuit du 26 juillet dernier sont encore fraîches dans la mémoire des habitants et anciens clients de l’établissement. Au beau milieu de la nuit, peu après 3h du matin, les pompiers de Ormstown, aidés par ceux de Franklin, de Huntingdon et de Howick, avait maîtrisé le feu, laissant derrière eux les vestiges carbonisés du restaurant de Claude Gervais, le propriétaire. Ce dernier avait partagé des vidéos remplies d’émotions, qui ont suscité une vive mobilisation de la population locale. En effet, alors que M. Gervais attendait le verdict de ses assurances, une campagne de levée de fond a été organisée rapidement et a récolté près de 10 000 $ afin de remplacer les nombreux objets de collection vintage qui faisaient le charme du restaurant.  Madame Gabrielle Limoges, directrice générale de l’organisme Une Affaire de Famille, raconte : « C’est devant une centaine de personnes de la communauté que dans une temperature pratiquement hivernale, Claude Gervais, propriétaire de l’Express 57 à reçu au Verger Hillspring de Franklin, un chèque de 7 305 $. Et il avait déjà reçu préalablement un montant de 1000$ par une citoyenne. Du coup, c’est un montant de 8305$ qu’il a reçu grâce à la campagne “Soutenons l’Express 57!” Puis, une maison de production qui a fait un tournage entre les murs de l’Express il y a quelques temps a décidé de faire un lancement officiel cet automne sur le territoire du Haut-Saint-Laurent, auquel le coût des billets s’ajoutera à cette somme pour tenter d’atteindre l’objectif initial qui était de 10000$ ».

Cet élan de générosité n’a surpris personne; Claude Gervais aide depuis de nombreuses années les organismes de la région, en participant notamment aux nombreuses levées de fonds. Il est donc logique que lorsque le restaurateur s’est retrouvé sans son établissement, qui venait de fêter ses 25 ans, les organismes et citoyens de la région se sont mobilisés à leur tour pour aider M. Gervais. (ID)


Près de 10 000 $ pour l’Express 57 et son look rétro

Par Yanick Michaud

ymichaud@gravitemedia.com

Gabrielle Limoges et Claude Gervais se réjouissent des efforts déployés par la communauté qui a voulu montrer son soutien au propriétaire de l’Express 57 qui a vécu la douleur de perdre son restaurant en juillet. (Photo : Journal Saint-François – Yanick Michaud)

Dès que les flammes se sont éteintes au restaurant l’Express 57 le 26 juillet, la communauté tissée serrée d’Ormstown a voulu aider le propriétaire dévasté.

« Les citoyens ont eu le réflexe de m’appeler. Depuis 2008 Claude aide les organismes avec de nombreuses levées de fonds et il contribue au mieux-être de la société. C’est le genre d’homme qui veut utiliser le négatif pour en retirer quelque chose de beau et les gens ont voulu lui montrer qu’ils tenaient à lui », lance Gabrielle Limoges, directrice générale d’Une Affaire de Famille.

Au lendemain du sinistre qui a détruit une bonne partie du réputé restaurant d’Ormstown, l’altruiste dame avait été l’une des premières à lever la main et à organiser une campagne de sociofinancement qui a rapporté près de 10 000 $.

La récolte d’une communauté qui s’entraide

Ce sont donc 8305 $ qui ont été récoltés et qui permettront à Claude Gervais de regarnir son restaurant d’objets de collection et rétro qui faisaient la renommée de l’endroit.

« Pour parvenir à ramasser 8305 $, on peut facilement faire le constat que ce n’est pas qu’aux membres de l’organisme que ce lieu de prédilection pour se rassembler en famille ou entre amis manquera. Les gens veulent voir l’Express 57 se relever des flammes et porter à nouveau les couleurs d’autrefois », soutient Gabrielle Limoges.

Le restaurant faisait office de gîtes pour certains programmes de l’organisme et il était grandement apprécié, entre autres à cause de son décor enchanteur, mais aussi en raison de l’accueil chaleureux du propriétaire et de ses employés. « Nous voulions lui montrer à quel point nous voulons à nouveau nous réunir un jour dans cette ambiance vintage. L’argent récolté servira à se relever, retrouver le positif et ce petit bout de musée que tout le monde apprécie », plaide la généreuse dame.

Un restaurant renommé

D’autres organismes ont émis le souhait d’organiser de nouvelles récoltes afin de pouvoir atteindre les 10 000 $. Les fonds déjà recueillis, eux, seront remis à Claude Gervais le 23 septembre au Verger Hillspring et la population est invitée à se joindre à ce rendez-vous afin de célébrer cette campagne de générosité qui a porté ses fruits.

Rappelons qu’au fil des décennies, l’Express 57 a été le théâtre de nombreux tournages cinématographiques. Les personnes intéressées à en savoir plus sont d’ailleurs invitées à participer à l’évènement du 23 septembre.

https://www.journalsaint-francois.ca/pres-de-10-000-pour-express-57-et-son-look-retro?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR3QGtZLnll90OWZEVUC3joyhGU5L6lLYcBNio3E9XqlcoKnqPby3WMs3Wg#Echobox=1663762233


Une association pour les gens d’affaires à Ormstown

Les commerçants, gens d’affaires, association et OBNL de la municipalité font face à des enjeux et des défis communs dont certains se sont aggravés avec la pandémie.

En avril dernier, plus d’une vingtaine de gens d’affaires et OBNL d’Ormstown ont participé à une première rencontre sur le sujet. La rencontre s’est conclue sur la nécessité de mettre en place une association de gens d’affaires pour Ormstown.

Cette association aura pour but de promouvoir les intérêts des gens d’affaires et la qualité de vie des citoyens d’Ormstown. L’association va développer ses activités en lien et avec la collaboration de la municipalité, de la MRC ainsi que les différents palliers de gouvernement. À ce sujet une rencontre a déjà eu lieu avec Mme McAleer, Mairesse d’Ormstown et certains membres de son équipe. Notez que l’association n’a pas de vocation politique et ne veut pas se substituer à la chambre de commerce existante, mais souhaite mettre en place un regroupement local pour adresser ensemble nos enjeux spécifiques.
Plus concrètement, l’association pourrait organiser des activités de réseautage (conférences, formations, etc.), donner une visibilité aux entreprises afin de les faire connaître auprès de la communauté mais aussi travailler sur des solutions à des problématiques communes comme les enjeux de pénurie de main d’œuvre.
Une rencontre pour définir concrètement les projets de l’association et procéder à sa constitution sera organisée le mercredi 21 septembre à 19h30 à la salle de la Légion royale canadienne 33 rue du Prince-Albert.

Tous les gens d’affaires intéressés et citoyens engagés, sont invités à participer à cette rencontre!
Pour information et confirmer votre présence, vous pouvez communiquer avec Philippe Besombes : pbesombes@outlook.com, René Gauthier : renegauthier1486@hotmail.com, Suzanne Hutchinson : suzannehutchinson0008@gmail.com, ou Gabrielle Limoges : gabrielle.uaf@hotmail.com.


Un incendie détruit le restaurant Express 57 d’Ormstown; Des campagnes sont en cours pour aider le restaurant à retrouver sa gloire d’antan

Les habitants d’Ormstown se sont réveillés le 26 juillet alors qu’une odeur de fumée recouvrait le village. La nouvelle que le restaurant Express 57 avait été la proie des flammes au cours de la nuit s’est répandue presqu’aussi rapidement que le braisier dont l’emblématique commerce à été victime.

Les pompiers ont été appelés sur les lieux vers 2 heures du matin à la suite de rapports de citoyens ainsi que d’un second appel envoyé automatiquement par le centre de la petite enfance (CPE) Abracadabra, voisin de l’Express 57.

Malgré l’intensité des flammes, les pompiers d’Ormstown ainsi que les membres des services d’incendie de Huntingdon, de Howick et de Franklin ont pu contenir l’incendie relativement rapidement, et l’ont maîtrisé à 3 h 30.

L’appartement situé au-dessus du restaurant a subi d’importants dégâts dus à la fumée, et le CPE, qui partage un mur avec le restaurant, a dû fermer pendant plusieurs jours car la fumée avait également pénétré dans le bâtiment.

Le propriétaire du restaurant, Claude Gervais, a affiché sur les médias sociaux plusieurs vidéos émouvantes montrant l’incendie ainsi que les séquelles à l’intérieur de l’ancienne salle à manger, réputée pour son look rétro et ses souvenirs. M. Gervais, qui venait de célébrer le 25e anniversaire du restaurant en 2021, a qualifié l’incendie de pire cauchemar.

 

A bald person in a ball cap sits on a bench, back to the camera, looking across the road at old brick building which is blackened with smoke and boarded up
PHOTO Courtoisie Claude Gervais<br >Claude Gervais le propriétaire de l’Express 57 à Ormstown a été victime d’un incendie dévastateur dans la nuit du 25 juillet Il a déjà décidé de rouvrir son restaurant

 

La communauté soutient le projet de réouverture

Désormais en attente auprès de sa compagnie d’assurance, Gervais se dit néanmoins décidé. « Nous devons ramener le restaurant », dit-il, en précisant qu’il essaie de se reprendre en main. « C’est ma vie », dit-il en parlant de son restaurant bien-aimé. Il peut également compter sur le soutien de la communauté. Quelques heures après l’incendie, une campagne en ligne a été lancée pour collecter des fonds afin d’aider à couvrir les coûts de remplacement du cachet des antiquités du restaurant.

« Dans chaque communauté, il y a toujours des emblèmes, des monuments distinctifs que l’on chérit particulièrement et, pour la communauté du Haut Saint-Laurent, L’Express 57 fait partie de ces incontournables depuis 26 ans », explique Gabrielle Limoges, directrice d’Une Affaire de Famille.

Elle a lancé la campagne sur la plateforme canadahelps.org avec l’objectif de recueillir 10 000 $ pour aider M. Gervais à se remettre sur pied. En date du 8 août, plus de 6 500 $ ont été versés par des donateurs, notamment des propriétaires d’entreprises locales, des collègues restaurateurs et des clients fidèles. La collecte de fonds se poursuivra jusqu’au 2 septembre et peut être consultée en ligne à l’adresse suivante : https://bit.ly/3bFUq4L.

Une deuxième campagne de collecte de souvenirs a également été lancée par Zoë Gillies, propriétaire d’une entreprise d’Ormstown, qui a affiché un appel aux dons sur les médias sociaux, lequel a été partagé par plus de 500 personnes et a atteint plus de 35 000 personnes en moins de 24 heures.

« Claude a toujours été là quand j’ai lancé mon entreprise. Il a eu un impact énorme dans ma vie, confiait Mme Gillies, qui admet avoir été époustouflée par la réponse. On doit se soutenir mutuellement », dit-elle, tout en précisant que les dons peuvent être déposés pendant les heures d’ouverture de son magasin, Le Grenier de Zoë, où elle stockera les articles jusqu’à ce que M. Gervais soit prêt à les accepter.

Certains membres de la communauté s’efforcent également de restaurer les souvenirs récupérables du restaurant afin qu’ils puissent être rendus quand le restaurant pourra à nouveau ouvrir ses portes.

M. Gervais dit qu’il reçoit quotidiennement des messages de soutien et qu’il est généralement submergé par l’effusion de soutien de la communauté. « Mes clients et les résidents de la vallée sont fantastiques », s’exclame-t-il, tout en admettant que la perte de tant d’antiquités a été particulièrement déchirante. « L’assurance ne couvrira rien de tout cela », déplore-t-il.

 

The inside of a restaurant post fire, the floors are cieling are blackened and peeling,tables and chairs are covered in debris, there are still antiques and memoribilia on the shelves
PHOTO Courtoisie Claude Gervais<br >Le feu a détruit le restaurant Express 57 y compris les antiquités et les souvenirs qui contribuaient au cachet du restaurant

 

Heureux d’être en sécurité

M. Gervais affirme que si la cause exacte de l’incendie fait toujours l’objet d’une enquête, il est reconnaissant que personne n’ait été blessé et surtout que sa mère, qui vit au 3e étage du restaurant, soit toujours là. « Ma mère m’a appelé à 2 heures du matin en disant qu’elle pensait voir de la fumée sur la caméra de sécurité du restaurant », dit-il. M. Gervais est arrivé quelques minutes plus tard, et avec l’aide de sa voisine Patricia Lessard, a réussi à la sauver du bâtiment en feu. « Je pense que c’est ce qui fait que tout se tient », dit-il.