Une association pour les gens d’affaires à Ormstown

Les commerçants, gens d’affaires, association et OBNL de la municipalité font face à des enjeux et des défis communs dont certains se sont aggravés avec la pandémie.

En avril dernier, plus d’une vingtaine de gens d’affaires et OBNL d’Ormstown ont participé à une première rencontre sur le sujet. La rencontre s’est conclue sur la nécessité de mettre en place une association de gens d’affaires pour Ormstown.

Cette association aura pour but de promouvoir les intérêts des gens d’affaires et la qualité de vie des citoyens d’Ormstown. L’association va développer ses activités en lien et avec la collaboration de la municipalité, de la MRC ainsi que les différents palliers de gouvernement. À ce sujet une rencontre a déjà eu lieu avec Mme McAleer, Mairesse d’Ormstown et certains membres de son équipe. Notez que l’association n’a pas de vocation politique et ne veut pas se substituer à la chambre de commerce existante, mais souhaite mettre en place un regroupement local pour adresser ensemble nos enjeux spécifiques.
Plus concrètement, l’association pourrait organiser des activités de réseautage (conférences, formations, etc.), donner une visibilité aux entreprises afin de les faire connaître auprès de la communauté mais aussi travailler sur des solutions à des problématiques communes comme les enjeux de pénurie de main d’œuvre.
Une rencontre pour définir concrètement les projets de l’association et procéder à sa constitution sera organisée le mercredi 21 septembre à 19h30 à la salle de la Légion royale canadienne 33 rue du Prince-Albert.

Tous les gens d’affaires intéressés et citoyens engagés, sont invités à participer à cette rencontre!
Pour information et confirmer votre présence, vous pouvez communiquer avec Philippe Besombes : pbesombes@outlook.com, René Gauthier : renegauthier1486@hotmail.com, Suzanne Hutchinson : suzannehutchinson0008@gmail.com, ou Gabrielle Limoges : gabrielle.uaf@hotmail.com.


Un incendie détruit le restaurant Express 57 d’Ormstown; Des campagnes sont en cours pour aider le restaurant à retrouver sa gloire d’antan

Les habitants d’Ormstown se sont réveillés le 26 juillet alors qu’une odeur de fumée recouvrait le village. La nouvelle que le restaurant Express 57 avait été la proie des flammes au cours de la nuit s’est répandue presqu’aussi rapidement que le braisier dont l’emblématique commerce à été victime.

Les pompiers ont été appelés sur les lieux vers 2 heures du matin à la suite de rapports de citoyens ainsi que d’un second appel envoyé automatiquement par le centre de la petite enfance (CPE) Abracadabra, voisin de l’Express 57.

Malgré l’intensité des flammes, les pompiers d’Ormstown ainsi que les membres des services d’incendie de Huntingdon, de Howick et de Franklin ont pu contenir l’incendie relativement rapidement, et l’ont maîtrisé à 3 h 30.

L’appartement situé au-dessus du restaurant a subi d’importants dégâts dus à la fumée, et le CPE, qui partage un mur avec le restaurant, a dû fermer pendant plusieurs jours car la fumée avait également pénétré dans le bâtiment.

Le propriétaire du restaurant, Claude Gervais, a affiché sur les médias sociaux plusieurs vidéos émouvantes montrant l’incendie ainsi que les séquelles à l’intérieur de l’ancienne salle à manger, réputée pour son look rétro et ses souvenirs. M. Gervais, qui venait de célébrer le 25e anniversaire du restaurant en 2021, a qualifié l’incendie de pire cauchemar.

 

A bald person in a ball cap sits on a bench, back to the camera, looking across the road at old brick building which is blackened with smoke and boarded up
PHOTO Courtoisie Claude Gervais<br >Claude Gervais le propriétaire de l’Express 57 à Ormstown a été victime d’un incendie dévastateur dans la nuit du 25 juillet Il a déjà décidé de rouvrir son restaurant

 

La communauté soutient le projet de réouverture

Désormais en attente auprès de sa compagnie d’assurance, Gervais se dit néanmoins décidé. « Nous devons ramener le restaurant », dit-il, en précisant qu’il essaie de se reprendre en main. « C’est ma vie », dit-il en parlant de son restaurant bien-aimé. Il peut également compter sur le soutien de la communauté. Quelques heures après l’incendie, une campagne en ligne a été lancée pour collecter des fonds afin d’aider à couvrir les coûts de remplacement du cachet des antiquités du restaurant.

« Dans chaque communauté, il y a toujours des emblèmes, des monuments distinctifs que l’on chérit particulièrement et, pour la communauté du Haut Saint-Laurent, L’Express 57 fait partie de ces incontournables depuis 26 ans », explique Gabrielle Limoges, directrice d’Une Affaire de Famille.

Elle a lancé la campagne sur la plateforme canadahelps.org avec l’objectif de recueillir 10 000 $ pour aider M. Gervais à se remettre sur pied. En date du 8 août, plus de 6 500 $ ont été versés par des donateurs, notamment des propriétaires d’entreprises locales, des collègues restaurateurs et des clients fidèles. La collecte de fonds se poursuivra jusqu’au 2 septembre et peut être consultée en ligne à l’adresse suivante : https://bit.ly/3bFUq4L.

Une deuxième campagne de collecte de souvenirs a également été lancée par Zoë Gillies, propriétaire d’une entreprise d’Ormstown, qui a affiché un appel aux dons sur les médias sociaux, lequel a été partagé par plus de 500 personnes et a atteint plus de 35 000 personnes en moins de 24 heures.

« Claude a toujours été là quand j’ai lancé mon entreprise. Il a eu un impact énorme dans ma vie, confiait Mme Gillies, qui admet avoir été époustouflée par la réponse. On doit se soutenir mutuellement », dit-elle, tout en précisant que les dons peuvent être déposés pendant les heures d’ouverture de son magasin, Le Grenier de Zoë, où elle stockera les articles jusqu’à ce que M. Gervais soit prêt à les accepter.

Certains membres de la communauté s’efforcent également de restaurer les souvenirs récupérables du restaurant afin qu’ils puissent être rendus quand le restaurant pourra à nouveau ouvrir ses portes.

M. Gervais dit qu’il reçoit quotidiennement des messages de soutien et qu’il est généralement submergé par l’effusion de soutien de la communauté. « Mes clients et les résidents de la vallée sont fantastiques », s’exclame-t-il, tout en admettant que la perte de tant d’antiquités a été particulièrement déchirante. « L’assurance ne couvrira rien de tout cela », déplore-t-il.

 

The inside of a restaurant post fire, the floors are cieling are blackened and peeling,tables and chairs are covered in debris, there are still antiques and memoribilia on the shelves
PHOTO Courtoisie Claude Gervais<br >Le feu a détruit le restaurant Express 57 y compris les antiquités et les souvenirs qui contribuaient au cachet du restaurant

 

Heureux d’être en sécurité

M. Gervais affirme que si la cause exacte de l’incendie fait toujours l’objet d’une enquête, il est reconnaissant que personne n’ait été blessé et surtout que sa mère, qui vit au 3e étage du restaurant, soit toujours là. « Ma mère m’a appelé à 2 heures du matin en disant qu’elle pensait voir de la fumée sur la caméra de sécurité du restaurant », dit-il. M. Gervais est arrivé quelques minutes plus tard, et avec l’aide de sa voisine Patricia Lessard, a réussi à la sauver du bâtiment en feu. « Je pense que c’est ce qui fait que tout se tient », dit-il.


Deuxième édition de l’exposition Mémoire de chaise

C’est à la Salle communautaire de Sainte-Barbe, dans une ambiance de fierté et d’espoir, que se tenait pour une deuxième édition l’exposition Mémoire de chaise. Cette initiative issue du programme Je tisse des liens gagnants, qui vient en aide à des familles qui ont des enfants de 12 ans et moins, vivant dans un contexte difficile, permet aux participants qui le désirent de mettre en image qu’il est toujours possible de redonner vie et grande beauté à quelque chose qui par le passé a été abîmé. Cette année, 11 participants ont choisi d’utiliser le médium de l’art pour extérioriser les prises de conscience qu’ils ont faites à travers leur cheminement dans ce programme.

« Les chaises qu’ils ont créées avec soin, minutie et amour, étaient toutes aussi belles les unes que les autres, chacune empreint d’histoire, d’expérience, de blessures et de secrets, mais aussi d’apprentissage et de leçon de vie importante. L’émotivité dans la salle était palpable, tant dans le public que chez nos artistes. D’autant plus que, toutes les chaises étaient accompagnées d’un petit mot qui portait à la réflexion. C’est donc dans un climat d’amour et de grande solidarité que s’est déroulée cette journée », mentionne Gabrielle Limoges, directrice générale de l’organisme Une Affaire de Famille.

À propos du programme Je tisse des liens gagnants

Le programme Je tisse des liens gagnants existe depuis 2014 sur le territoire du Haut-Saint-Laurent et sa réalisation est possible grâce à un travail acharné fait en complémentarité entre le CISSS de la Montérégie-Ouest, les centres jeunesses et l’organisme à but non lucratif Une Affaire de Famille. Divisé en 5 volets, ce programme offre aux familles : suivis individuels, rencontres de groupes entre parents, activités collectives (familiales ou pour parents seulement), soutien à domicile par des bénévoles pour les parents et soutien financier pour répondre aux besoins des enfants. Au total 35 parents et 80 enfants ont été soutenus par ce programme cette année.

À propos d’Une Affaire de Famille

Consciente de la réalité rurale, culturelle, économique et linguistique qui caractérise le territoire, Une Affaire de Famille s’est donné comme mission d’intégrer cette réalité par des stratégies d’interventions particulières et adaptées. Elles visent à soutenir les parents dans leur rôle, le plus près possible de leur milieu de vie, en créant une structure d’accueil et de rendez-vous, en sollicitant les parents à participer à l’ensemble du processus d’intervention les concernant ; et finalement en stimulant la solidarité, l’entraide et le partenariat entre les familles et leur milieu de vie.

Posté dans: CommunautaireHaut-Saint-LaurentNouvelles générales Marqueurs: 


Une conférence qui a su ouvrir les coeurs

Jeudi, 31 mars 2022
08h00
Charlotte Lemieux

«MISE SUR TOI » & « As-tu dit JE T’AIME»

1 / 7

C’est devant une salle bondée de monde que Gabrielle Limoges, Charles Goudreau et Alexandre Marotte ont pu diffuser leur message d’amour et de solidarité, le 27 mars dernier à l’Express 57 à Ormstown.

À travers leur conférence « MISE SUR TOI ! », qu’ensemble ils ont clôturé la campagne du « JE T’AIME ! » lancée par Claude Gervais, en mémoire de son conjoint Martin Ménard, qui s’était enlevé la vie en mars 2021.

C’est à toute la communauté qu’ils souhaitaient s’adresser, et ça a bien fonctionné. Au total, 104 billets avaient été distribués. Un nombre qui dépassait grandement toutes leurs espérances.

Alors que Mme Limoges transmettait un message d’acceptation de soi et de mise en  valeur de son plein potentiel, à partir de son vécu en tant que personne étant venu au monde avec des malformations congénitales aux quatre membres, celle-ci invitait la  population à prendre conscience que nous seuls avons le contrôle sur nos façons de  percevoir les embuches que la vie peut dresser sur notre chemin.

« Il ne tient qu’à nous de choisir de saisir le positif lorsqu’il se présente devant nous », a écrit Gabrielle Limoges, directrice d’Une Affaire de Famille.

M. Goudreau, de son côté, utilisait son vécu dans la peau d’un transgenre pour nous rappeler l’importance de demander de l’aide lorsque nécessaire, afin de parvenir à voir une lumière au bout du tunnel lorsque tout semble aller de travers.

Puis, M. Marotte nous amenait à garder espoir en nous faisant prendre conscience que, même lorsque tout nous semble terne et sans couleur, tout est  possible. Qu’il suffit de se trouver une mission, un objectif de vie pour retrouver notre désir de vivre pleinement  les opportunités qui se présentent devant nous.

Du coup, M. Gervais peut être fier de lui, car en équipe ils sont parvenus à faire d’une tragédie, un mouvement positif de solidarité et rassembleur. Aucun spectateur ne semble être resté sur son appétit dimanche après-midi à l’Express 57.

« C’était merveilleux, je ne m’attendais pas à ça. Les spectateurs étaient si proches de leurs émotions! Il a fallu distribuer de boîtes de mouchoirs dans la salle. Tout le monde était réceptif et c’était beau à voir », a déclaré avec enthousiasme Gabrielle Limoges.

La campagne du « JE T’AIME »

C’est suite au décès inattendu d’une personne apprécié de tous dans la municipalité d’Ormstown, que le conjoint du défunt a  décidé de donner une perspective plus positive à cette grande perte contre laquelle il se bat tous les jours.

Il a donc fait appel à l’organisme Une Affaire de Famille qui s’est donné comme mission d’être présent dans la communauté dans l’entraide et la solidarité et ensemble, ils ont démarré donc la première édition de la campagne « JE T’AIME».

Pour tout le mois de mars, ils ont invité les gens à se procurer des collants encourageant la population générale à se dire « Je t’aime » le plus souvent possible.

Aux yeux de Claude Gervais, propriétaire de l’Express 57 et citoyen d’Ormstown, un « Je t’aime » bien placé pourrait contribuer à un sentiment de paix intérieur pouvant sauver une vie.

Ces collants ont été distribués dans différents commerces d’Ormstown en échange d’une contribution volontaire.

L’importance de dire « Je t’aime » selon Gabrielle Limoges

« Exprimer son amour envers quelqu’un est en réalité un message très clair qu’on envoie à notre interlocuteur, qu’on reconnaît en nous face à cet individu, une série de sentiments et de valeurs fondamentales qui nous conviennent et que l’on apprécie.

Ce n’est pas seulement de l’affection, c’est aussi du respect, de l’acceptation de l’autre et du soutien face à qui il est. C’est également de venir dire à cette personne qu’elle est importante pour nous!

Dire  je t’aime n’est pas bénéfique que pour la personne qui le reçoit. La preuve est faite aujourd’hui que ceux qui expriment plus volontiers leurs sentiments se portent bien mieux que la plupart des gens, qu’ils apportent davantage de bonheur autour d’eux et mènent une vie sociale bien plus enrichissante et épanouie.

Ça fait du bien de dire  « Je t’aime », car inconsciemment, on a l’impression d’offrir un cadeau à l’autre ; de faire une différence dans la vie de quelqu’un pour qui on a de l’estime. En plus, le « Je t’aime » relève d’une émotion positive et il a été démontré de nombreuses façons que le positif engendre le positif. On n’a qu’à penser aux répercussions d’un sourire pour comprendre de manière tangible cette affirmation. »

Le « Je t’aime » a aussi un effet sur la santé physique d’un individu.

Aussi particulier que cela puisse paraitre, dire « Je t’aime » est aussi bon pour la santé. Lorsqu’il est répété régulièrement il agit sur le corps comme un véritable mantra puisqu’il émet une vibration à une certaine fréquence qui va avoir un effet positif ressenti .

Il y a plusieurs façons d’aimer les autres et il y a différents types d’amour.

Chaque personne est aimée pour ce qu’elle est et chaque personne est différente. Il y a donc également de nombreuses façons de dire « Je t’aime » et on peut choisir la méthode qui nous convient selon le contexte et le lien que l’on a avec cette personne.

On peut aussi écrire à la personne s’il s’avère difficile de faire les premiers pas.

Exprimer de façon concrète son amour envers une personne est sain, dans la mesure où il n’y a pas d’attente préconçue et que ce soit utilisé de manière authentique.

5 bonnes raisons de dire « Je t’aime »selon Gabrielle Limoges

  •  C’est bon pour l’estime de soi : La vôtre et celle de la personne à qui vous exprimez cette affection sincère qui vous remplit le cœur.
  • Les liens avec la personne à qui on dit « Je t’aime » sont renforcés : En effet, comme l’être humain est complexe, les relations humaines sont elles aussi parfois compliquées.
  • Cela évite les regrets : Beaucoup d’individus tiennent pour acquis que les personnes de leur entourage savent combien ils les apprécient… Jusqu’au jour où cette personne disparait de leur vie et là, soudainement, ils remettent cette affirmation en doute. « Savait-elle à quel point je l’aimais ? »
  • Cela peut éviter beaucoup de souffrances à quelqu’un qui nous est cher: En effet, ces moments de partage sont riches et remplissent les personnes qui les vivent d’une chaleur qu’ils peuvent emporter avec eux et s’y réchauffer en cas de tristesse.
  • C’est bon pour notre société tout entière : Puisque l’amour c’est contagieux et que ça fait partie de ces choses qui se multiplient facilement ; le dire, l’écrire, le chanter, le crier donnera aux personnes à qui vous le dites l’envie d’en faire autant.

L’organisme de bienfaisance Une Affaire de Famille souhaite pouvoir générer dans la société un mouvement contagieux d’amour et de solidarité.

« Ensemble, faisons de notre communauté, un réseau de soutien, solide et fiable ! »

https://www.neomediavalleyfield.com/actualites/societe/456502/une-conference-qui-a-su-ouvrir-les-coeurs


Défi réussi pour Roland Guillon

lundi le 12 juillet 2021
Modifié à 11 h 02 min le 12 juillet 2021
Par Eric Tremblay
(Photo – gracieuseté Geovania DeMesquita)

Au lendemain de son défi cycliste de 500 km en une journée, Roland Guillon flottait toujours sur un nuage.
«On a franchi le 500e kilomètre 5 minutes avant le 24 h, a-t-il lancé fièrement. C’est vraiment incroyable. Je n’y croyais pas. »
Jamais sa route n’a frappé de «mur». Poussé par une adrénaline tellement forte, il a su tenir le coup pour son défi lancé il y a deux ans.
Après avoir rallié les deux extrémités du Canada sur deux roues, le nouveau septuagénaire souhaitait rouler 500 km en une journée. Un défi au nom d’Une Affaire de Famille, un organisme important du Haut-Saint-Laurent.
Même à minuit, un couple muni d’une lanterne le saluait. Nombreux aussi ont été les supporteurs à l’encourager en bordure de la route. Le cycliste a réalisé quatre circuits. Majoritairement dans la région. Guy de Repentigny, qui «connaît toutes les routes et les nids-de-poule», a agi comme encadreur avec Sylvain St-Cyr durant les boucles de jour.
«Le soutien a été extraordinaire, indique celui qui s’accorde un repos mérité. Je remercie aussi les amis et l’équipe extraordinaire qui m’a aidé tout au long de la journée. Une journée magique, je n’en reviens pas encore. »


Une affaire de 500 km

jeudi le 08 juillet 2021
Modifié à 15 h 00 min le 08 juillet 2021
Par Eric Tremblay
Roland Guillon (Photo Journal Saint-François – Archives Pierre Langevin)

Depuis deux ans, Roland Guillon rêve à un nouveau défi cycliste. Après avoir rallié les deux extrémités du Canada sur deux roues, le nouveau septuagénaire souhaite rouler 500 km en une journée. Il le fera dès samedi, au nom d’Une Affaire de Famille, un organisme important du Haut-Saint-Laurent. 

«Je suis un peu fébrile, confie le releveur de défi moins de deux jours avant le départ prévu. C’est un peu fou. Pour mon 70e anniversaire, je voulais faire quelque chose de spécial. »

Jeune, il souhaitait devenir coureur cycliste comme son idole Jacques Anquetil. Un grand champion qu’il considère comme son Guy Lafleur. Mais il a remporté un concours à l’école hôtelière. Qui l’a éventuellement guidé dans une belle carrière, notamment au Domaine de la Templerie à Godmanchester.

La passion du cyclisme a toujours été présente. Même quand celui qui fumait jusqu’à quatre paquets de cigarettes par jour a dû se faire retirer un lobe de poumon.

En 2021, il a déjà 10 000 km dans les mollets. «Dans mon trajet Huntingdon-Vancouver en 2014 on roulait 150 km par jour alors qu’on en faisait 200 par jour en 2018 durant la randonnée Valleyfield-St. John, explique-t-il. Après 300 km par jour, c’est un peu de l’inconnu pour moi.»

Le cycliste prévoit quatre circuits. Majoritairement dans la région. Guy de Repentigny, qui «connaît toutes les routes et les nids-de-poule», agira comme encadreur avec Sylvain St-Cyr durant les boucles de jour.

Roland Guillon se méfie déjà de la chaleur annoncée pour samedi. Mais il entrevoit l’aventure avec une belle sagesse. Si l’objectif est 500 km, le cycliste sait qu’il n’y parviendra peut-être pas. «Si l’objectif n’est pas atteint, je ne serai pas déçu pour autant, assure-t-il. Ma sécurité et ma santé sont primodiales.450 km ou 499 km, j’en serais très satisfait. »

Pour la cause

En 2014, le périple à vélo auquel il avait pris part avait permis d’amasser 25 000 $ pour les organismes Résidence-Elle et le Centre de ressources familiales. Quatre ans plus tard, la route de son équipe vers l’Atlantique a permis de remettre 50 000 $ au Tournant.

Cette fois-ci, c’est à Une Affaire de Famille qu’il a décidé de s’associer. «Je les connais depuis leur ouverture, souligne celui qui roule dans le club cycliste Les 3 Sommets. L’équipe venait pour son souper de Noël à la Templerie. Pendant des années, les lundis, je donnais des repas que l’organisme remettait à des usagers. Et Mme Limoges [Gabrielle – la directrice] est une inspiration. Je savais que la prochaine fois, ce serait à cet organisme que je viendrais en aide. »

La randonnée est plus modeste, mais le coup de pouce n’en est pas moins important. Actuellement, sans grande promotion, déjà plus de 1500 $ aurait été remis à l’organisme qui soutient les communautés dans les 13 municipalités du Haut-Saint-Laurent.

Mais il est possible de donner jusqu’au 1er août. Cette date marquera le point culminant de la Tournée des grands ducs. Lors de ce week-end, des petites entreprises du secteur seront visitées dans un trajet-découverte.

https://www.journalsaint-francois.ca/Une-affaire-de-500-km/


Soutenir le communautaire pour réparer le filet social

En vue de la Journée mondiale pour la justice sociale du 20 février, la Corporation de Développement Communautaire (CDC) du Haut-Saint-Laurent, ses membres et ses partenaires tiennent à rappeler au gouvernement du Québec l’importance d’agir dans le développement de mesures collectives pour l’amélioration des conditions de vie de nos communautés et vers l’atteinte d’une plus grande justice sociale. En vue du prochain budget, ils exhortent donc le gouvernement Legault, de prendre des engagements sérieux pour réaliser la justice sociale et réduire les inégalités.

Avec la crise actuelle, la population n’a jamais eu autant besoin d’un filet social solide et le budget 2021 sera déterminant. Dans la dernière année, les organismes communautaires ont donné beaucoup pour la population du Québec du Haut-Saint-Laurent et le gouvernement doit maintenant redonner à ces organismes. Jamais n’avons-nous autant compté sur le communautaire pour garantir un filet social qu’en ce temps de crise de la COVID-19, alors que ce sont les personnes en situation de vulnérabilité qui sont les plus touchées.

L’appartenance citoyenne que permet les groupes communautaires a favorisé, facilité et stimulé un nombre incalculable d’appels de courtoisie pour prévenir la détresse liée à l’isolement. Une Affaire de Famille, par exemple, a déployé un service estival pour limiter les impacts des fermetures des écoles sur la réussite et la persévérance des jeunes. La Bouffe Additionnelle, de son côté, a redoublé d’efforts, en collaboration avec les partenaires de la table en sécurité alimentaire pour offrir des denrées aux familles qui avaient/ont perdu leur revenu.

Le gouvernement du Québec a les moyens de faire les investissements et poser les actions nécessaires pour améliorer la qualité de vie de la population et garantir la réalisation des droits humains. Il est plus que nécessaire qu’il investisse dans le filet social que représentent les services publics, les programmes sociaux et les organismes communautaires.

Le gouvernement s’apprête d’ailleurs à dévoiler son Plan d’action gouvernemental en matière d’action communautaire (PAGAC), qui est prévu au printemps 2021.  « Il s’agit d’une occasion unique de mettre en place des mesures pour améliorer, à long terme, la situation des organismes communautaires et pour renforcer leur capacité d’agir ». mentionne Anik de Repentigny, adjointe de direction chez Résidence elle et présidente de la CDC du Haut-Saint-Laurent.

« Le milieu communautaire doit être entendu et soutenu. Les organismes communautaires sont des acteurs clés pour la reconstruction du filet social dans le contexte de pandémie. » conclu Gabrielle Limoges, directrice générale chez Une Affaire de Famille.

Remi Pelletier – Directeur Général CDC du Haut-Saint-Laurent


Elle offre des ateliers pour écoliers sur « La force de la différence »

Iris Delagrange

Gabrielle Limoges ne prend pas de détour lorsque questionnée sur ce qui la pousse à aider les autres, au quotidien: « C’est comme si c’était ma mission sur terre! »

Directrice générale depuis 2014 de l’organisme Une Affaire de Famille à Ormstown, Limoges ne se rappelle pas avoir vécu sans ce sentiment de devoir aider. Sa grande force réside dans son optimisme à toute épreuve — ce qu’elle appelle, non sans humour, le “cercle virtueux.” Cette chaîne de positivisme est une sorte de dynamo du bonheur. En s’aidant elle-même, elle aide les autres; et les autres, en retour, lui redonnent de l’amour.

« Un bien-être collectif commence par des individus heureux, » poursuit-elle avec conviction.

Après des études collégiales en sciences humaines et un court passage à l’université, Gabrielle Limoges décide que ce qui la motive le plus, c’est d’être sur le terrain, près des gens. Elle retourne donc à l’école et complète un DEC en éducation spécialisée et décroche son premier emploi comme coordonnatrice pour le camp de jour de Saint-Anicet. Elle a par la suite travaillé avec les jeunes en difficulté, notamment aux prises avec des problèmes de toxicomanie. C’est ensuite comme intervenante que Limoges intègre l’équipe d’Une Affaire de Famille. Après sept années, elle accepte le poste de directrice intérimaire de l’organisme. Depuis juillet 2016, elle occupe ce poste de façon permanente.

 

Gabrielle Limoges démarre une série d’interventions auprès d’enfants d’âge scolaire. PHOTO courtoisie

 

Depuis quelques temps, Limoges se concentre un peu plus sur un autre aspect professionnel qui la passionne: le partage de ses connaissances et principes de vie par le biais d’ateliers, conférences et témoignages de motivation à travers une entité qu’elle a appelé “La force de la différence.” Sur la page Facebook qu’elle gère, Limoges propose aux participants de découvrir la capacité d’adaptation, l’importance de l’attitude positive, la persévérance dans tous les aspects de la vie, ainsi que beaucoup d’autres “outils” pour affronter le monde de manière plus sereine.

Ainsi, et même dans le contexte actuel de pandémie, Limoges démarre cet hiver une série d’interventions auprès d’enfants d’âge scolaire, dans la région.

Le 19 janvier, Limoges écrivait sur sa page Facebook: «Youpi! C’est demain que commence mes animations LA FORCE DE MA DIFFÉRENCE! dans les écoles primaires de la région, avec certains participants de mon groupe J’EMBARQUE! Je dois avouer que j’ai été très surprise de voir la belle réceptivité des écoles, dans le contexte actuel! »

Mercredi le 27 janvier, c’est aux élèves de l’école Notre-Dame Huntingdon qu’elle s’adressera, avec son premier atelier, qui est en réalité, une version légèrement modifiée de la conférence qu’elle offre dans différents milieux depuis une dizaine d’années.

Le 3 février elle sera auprès des élèves de l’école Centrale Saint-Antoine-Abbé, puis le 10 février, ce sera aux élèves de l’école Montpetit à Saint-Chrysostome que la conférence sera présentée. Pour finir la tournée hivernale 2021, les élèves de l’école Notre-Dame-du-Rosaire à Ormstown recevront également Mme Limoges.

https://le-gleaner.com/elle-offre-des-ateliers-pour-ecoliers-sur-la-force-de-la-difference/?fbclid=IwAR3Ci6zPF0KlR4jy6iEn3eRlwVjtUGKvRYDbK–fZmmZJWMAeo4eyjMaL1s

 


La plupart des services communautaires pour les tout-petits maintenus

La plupart des services communautaires pour les tout-petits maintenus · Le Gleaner

Iris Delagrange

L’heure est de nouveau à l’adaptation pour les deux organismes communautaires principaux de la Vallée offrant des services aux jeunes enfants et leurs familles, Une Affaire de Famille (Ormstown) et le Centre de Ressources Familiales (Huntingdon).

Si tous les ateliers et programmes sont maintenus — sauf les services de halte-garderie qui réouvriront le 8 février prochain — il seront donnés virtuellement, comme l’explique Gabrielle Limoges, directrice générale de l’organisme Une Affaire de Famille (UAF) : « Tout ce qui se donnait en présentiel depuis septembre en respectant l’ensemble des mesures sanitaires du gouvernement, sera désormais offert de façon virtuelle.

Les éducatrices des haltes feront un suivi téléphonique auprès des parents pour s’assurer que tout va bien et que personne ne se retrouve en grande détresse, » assure-t-elle. Même son de cloche au Centre de Ressources Familiales (CRF) où les activités n’auront plus lieu en personne mais les différents services de dépannage et de prêt d’équipement seront maintenus, sur rendez-vous. Comme au printemps, le CRF assurera également un suivi auprès des familles inscrites aux différents programmes.

« La joujouthèque, bibliothèque et matériathèque sont disponibles pour les familles. Elles doivent soit appeler au Centre et laisser un message sur le répondeur, ou encore communiquer avec nous via Facebook/Messenger, » explique la directrice, Karène Montpetit.

Ce nouveau confinement n’est pas un aussi gros choc qu’au printemps. Limoges explique que « cela nous demandera une fois de plus une très grande capacité d’adaptation, mais nous avons déjà acquéri beaucoup de compétences dans ce domaine depuis mars dernier, notamment dans la façon d’utiliser les médias sociaux comme moyen d‘interventions et nous sommes confiants que nous réussirons à continuer à soutenir nos familles. »

Les organismes communautaires s’occupant des familles (parfois dans des situations fragiles et précaires) ayant de très jeunes enfants (0-5 ans) sont un lien vital sur le terrain car c’est souvent à travers eux que les personnes dans le besoin sont référées aux bonnes ressources. Lors de la première vague de l’épidémie de COVID-19, les organismes de la région avaient constaté que beaucoup de familles avaient répondu à l’appel lorsqu’ils avaient proposé des ateliers et activités en ligne, même si le présentiel reste le moyen privilégier afin de tisser des liens plus profonds et durables.

Une Affaire de Famille, un organisme à but non-lucratif bien connu du Haut-Saint-Laurent, a vu le jour en 1994. Le Centre de Ressources Familiale existe depuis plus de 30 ans puisqu’il a été fondé en 1985. Ces deux piliers des services aux familles et jeunes enfants doivent souvent se réinventer (financement, adaptation aux nouvelles réalités) et sont gardés en vie grâce à des équipes dévouées et passionnées par leurs métiers.

https://le-gleaner.com/la-plupart-des-services-communautaires-pour-les-tout-petits-maintenus/?fbclid=IwAR28FYkqXcNFL8rdFhRecUR7CwddaiI0adoL8dU1ii51ylAzEPl8Asw61Og


Plus de 600 000 $ pour soutenir les familles de Beauharnois et de Huntingdon

Par Mario Pitre
Plus de 600 000 $ pour soutenir les familles de Beauharnois et de Huntingdon

Les députés Claude Reid (Beauharnois) et Claire IsaBelle (Huntingdon). (Photo : Gracieuseté)

Un investissement supplémentaire de 672 525 $ sur cinq ans est accordé aux organismes communautaires qui soutiennent les familles des circonscriptions de Beauharnois et de Huntingdon afin qu’ils aient les moyens nécessaires pour accomplir leur mission.

Les députés Claude Reid (Beauharnois) et Claire IsaBelle (Huntingdon) en ont fait l’annonce vendredi, au nom du ministre de la Famille, Mathieu Lacombe.

Au total, ce sont 85 M$ sur cinq ans qui sont accordés aux organismes communautaires Famille (OCF) des différentes régions du Québec.

Cette bonification du financement permettra de soutenir plus de 280 organismes avec un financement à la mission de 130 000 $ par année.

« C’est une excellente nouvelle pour les familles de notre région, puisque les organismes locaux qui en bénéficient sont impliqués pour soutenir les parents dans le besoin, mais aussi leurs enfants. Ils auront les moyens de maintenir et bonifier leurs axes de mission, qui, je le rappelle, sont complémentaires », a déclaré le député de Beauharnois Claude Reid.

Pour sa collègue de Huntingdon, Claire IsaBelle, « il est donc important de soutenir nos organismes qui prennent soin de nos familles et qui font de l’excellent travail. Cette aide financière échelonnée sur cinq ans ne peut qu’encourager le développement de projets d’envergure pour mieux soutenir nos familles afin de favoriser une meilleure vitalité sociale, culturelle et économique de chez nous. C’est une excellente nouvelle ! »

Les organismes bénéficiaires
-Entraide pour monoparentales et familles recomposées du Suroît

-La Halte familiale

-L’ABC de la famille

– Action familles Sainte-Martine/Saint-urbain-Premier

-Centre de ressources familiales Haut-Saint-Laurent

-Une Affaire de famille